En Belgique, le nombre d’absents de longue durée au boulot grimpe d’année en année. Une étude de la Mutualité chrétienne s’est penchée plus particulièrement sur des facteurs qui favorisent la reprise du travail après une dépression.
Les derniers chiffres de ‘Securex’ révèlent une hausse de 7% de malades de plus d’un an, au premier trimestre de cette année. L’année dernière, cette hausse avait atteint 14%. Une mauvaise nouvelle donc pour les malades mais aussi pour les employeurs qui doivent faire face au manque d’effectif.
La bonne surprise vient par contre du monde ouvrier. Le secrétariat social constate que la suppression du « jour de carence » n’a pas entraîné de hausse importante de l’absentéisme. Depuis le 1er janvier de cette année, l’employeur est tenu de payer l’ouvrier dès son premier jour de maladie.
21% des belges sont concernés par la dépression
Une étude de la Mutualité chrétienne réalisée en collaboration avec l’université de Leuven révèle qu’un Belge sur cinq a été, est ou sera touché par la dépression. Cette étude a notamment permis de vérifier quels facteurs permettent ou non à un patient dépressif de continuer à travailler et d’identifier les facteurs qui influencent une reprise réussie du travail après une période d’incapacité. Parmi les pistes préconisées par la mutualité chrétienne, on retiendra la reprise du travail à temps partiel, un changement de poste ou un changement d’entreprise. Le maintien des contacts sociaux avec les collègues tout au long du processus de guérison est également vivement conseillé.
MVL (avec RTL info)