L’Union bouddhique belge (UBB) profite des élections qui approchent pour demander avec insistance aux décideurs politiques la reconnaissance du bouddhisme comme philosophie non confessionnelle.
En cette veille d’élections fédérales et régionales, l’Union bouddhique belge (UBB), qui représente environ 100.000 pratiquants ou sympathisants bouddhistes dans notre pays, a adressé une lettre aux décideurs politiques afin d'attirer leur attention sur l’état de la reconnaissance du bouddhisme par la Belgique. Depuis quelques années, en effet, celle-ci est au point mort, le gouvernement souhaitant attendre la prochaine législature pour lancer une révision en profondeur des mécanismes de financement des cultes et organisations philosophiques non confessionnelles.
Dans sa lettre, l'UBB rappelle son souhait d'être associée aux travaux de réflexion et aux consultations qui conduiront à la réforme projetée. Si, toutefois, le programme du prochain gouvernement ne devait pas prévoir celle-ci dans ses priorités, l'UBB demande avec insistance que la négociation du projet de loi portant reconnaissance du bouddhisme puisse reprendre et que le nouveau projet soit soumis sans tarder au vote du Parlement. "Il ne serait en effet pas normal que le bouddhisme ne soit pas rapidement mis sur le même pied que les autres convictions reconnues en Belgique", précise l'UBB. En effet, tous les interlocuteurs politiques qu'elle a rencontrés ont toujours admis que le bouddhisme est "devenu depuis 40 ans un fait de société indéniable".
P. A.