Suite à la médiatisation d’un appel téléphonique du pape François à une divorcée remariée, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a été obligé de faire une mise au point à propos du statut des « relations pastorales personnelles » du souverain pontife. Il faut éviter d’en tirer des conséquences concernant l’enseignement de l’Eglise.
Le 24 avril dernier, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a fait une mise au point au sujet des appels téléphoniques du pape François. En effet, dans le cadre de ses rapports pastoraux, ce dernier a téléphoné à plusieurs reprises à des personnes qui lui avaient écrit. Comme l’a rappelé le père Lombardi, ces conversations se déroulent dans le cadre des « relations pastorales personnelles du pape » et n’ont donc aucun impact sur l’enseignement de l’Eglise. Le directeur du Bureau de presse précise, par ailleurs, qu’il n’est pas informé de ces coups de fil et ne peut, par conséquent, ni les confirmer ni les démentir.
Emballement médiatique
Cette mise au point survient après la médiatisation d’un appel téléphonique que Jakelin Lisboa, mariée à un homme divorcé, aurait reçu du pape il y a quelques jours. Cette information a fait le tour de la planète, car le pape lui aurait conseillé de retourner à l’église dont elle se serait éloignée depuis qu’un prêtre aurait refusé de la confesser et de lui donner la communion. Toujours selon les propos de Jakelin Lisboa, le souverain pontife lui aurait dit qu’il « s’occupe actuellement de la question » des divorcés remariés, faisant très clairement allusion aux deux prochaines assemblées du Synode des évêques et du Synode général en 2014-2015 sur la pastorale familiale.
La crédibilité de ce récit ne peut être confirmée, a rappelé le père Lombardi, qui regrette la diffusion de ces informations, car elles entraînent des malentendus et sèment la confusion dans l’esprit de nombreux croyants.
P. A. (avec La Croix et Radio Vatican)