"Césaire d'Arles", "Haïku" et "Aung San Suu Kyi, La Dame de Rangoon"; trois BD primées au Prix Gabriel 2014 du CRIABD, le Centre Religieux d’Info et d’Analyse de la BD de Bruxelles.
La proclamation de ces prix aura lieu à l’auditorium du Centre belge de la BD, 20 rue des Sables, à 1000 Bruxelles, le samedi 29 mars à 11 h. L'occasion de faire plus ample connaissance avec ces trois albums primés.
Césaire d’Arles
"Césaire d'Arles" est né dans la tête et sous le crayon de Christian Goux (France), au dessin, Marie-Josée Delage (USA) et Louis-Bernard Koch (Belgique) au scénario, avec la précieuse collaboration de Bernard Duriez (France). Il est paru aux éditions du Triomphe (France). Le héros, Césaire d’Arles (470-542) est né près de Chalon-sur-Saône et est devenu moine à Lérins, puis évêque d’Arles pendant 40 ans. Affronté aux envahisseurs païens, les Burgondes, ou hérétiques, les Goths, il est un homme de paix, protégeant ses populations, et, infatigable prédicateur, il évangélise tout son monde. Il fonde des paroisses avec des écoles dans les campagnes et ouvre deux monastères dans sa ville. D’une charité légendaire, c’est le plus éminent évêque de l’époque.
Haïku
"Haïku" de Gabriele Parma au dessin, Maurizio Mantero au scénario et Luca Malisan aux couleurs est le coup de cœur du jury. Parue aux éditions Petit Pierre & Ieiazel (Clair de Lune), cette BD se déroule dans le Japon du XVIIe siècle. Un siècle plus tôt, François-Xavier et les jésuites avaient introduit l’Evangile dans l’archipel. Lors des représailles contre les chrétiens, Hiroshi, un valeureux samouraï, participe à la persécution tout en essayant désespérément de sauver son fils malade. Contre toute attente, il trouve la foi et la force de la prière sur le champ de bataille. La guérison inattendue de son enfant va le pousser à déserter et à se proclamer guide des rebelles chrétiens.
Aung San Suu Kyi, La Dame de Rangoon
Cette BD est parue en 2013 aux éditions Coccinelle, mais a reçu en 2014 un prix "valeurs humaines". "Aung San Suu Kyi, La Dame de Rangoon" de Michel Pierret au dessin et Chantal Van den Heuvel au scénario parle évidemment de cette Birmane d'exception. Forcée de choisir entre son bonheur et celui de son peuple, Aung San Suu Kyi renonce à une vie confortable en Angleterre pour combattre une dictature sanguinaire. Privée de liberté durant quinze ans, cette combattante pacifiste, soutenue par sa famille, par ses amis, par tout un peuple, puise sa force dans le bouddhisme.
"Pour moi, recevoir le prix Nobel de la Paix signifie que j’étends mes préoccupations pour la démocratie et les droits de l’Homme au-delà des frontières nationales", dira Aung San Suu Ky.
CRIABD