Reçu le 17 octobre au Vatican, le président palestinien Mahmoud Abbas a invité en Terre sainte le pape François, avec qui il a également abordé la question du conflit israélo-palestinien, "dont la fin s'avère de plus en plus nécessaire et urgente."
Le dispositif de sécurité était renforcé ce jeudi 17 octobre matin autour de la place Saint-Pierre tandis que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, était reçu dans le palais apostolique du Vatican par le pape François. Une rencontre qui survient alors que des négociations de paix entre Israël et la Palestine et que, par ailleurs, le Hamas, au pouvoir à Gaza a appelé, le 15 octobre dernier, à la fin des divisions avec le Fatah, parti du président Abbas, au pouvoir en Cisjordanie.
Invité en Terre sainte
Au cours de cette audience d'une demi-heure, Mahmoud Abbas a invité le pape en Terre sainte. Une invitation qui avait déjà été lancée, au printemps dernier, par le président israélien, Shimon Peres. Selon un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège, les deux hommes ont aussi évoqué la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Tous deux souhaitent que "ce processus produise les fruits désirés afin de trouver une solution juste et durable à un conflit dont la fin s’avère de plus en plus nécessaire et urgente." Ils ont aussi fait part, l'un et l'autre, de leur inquiétude concernant la situation en Syrie. Ils souhaitent que "la logique de la violence laisse la place au plus vite à celle du dialogue et de la réconciliation".
Une rencontre constructive
Enfin, les échanges ont été l’occasion pour les deux parties de partager leur satisfaction suite aux progrès faits dans l’élaboration d’un accord sur les droits de l’Eglise dans les territoires palestiniens. La dernière rencontre sur ce thème a eu lieu à Ramallah le 28 janvier 2012.
Depuis le 29 novembre 2012, date à laquelle les Nations Unies ont reconnu à la Palestine le statut d’Etat observateur non-membre, le Saint-Siège parle désormais d’Etat de Palestine dans ses documents officiels. Preuve que les relations entre les deux Etats sont plutôt bonnes et détendues.
P. A. (avec La Croix et Apic)