La veillée mariale organisée à Banneux a été un joli succès. Plus de 2.000 pèlerins y sont venus réciter le rosaire, en communion avec le monde entier.
Un événement inédit: voilà à quoi le sanctuaire de Banneux a participé le 12 octobre dernier. Il avait en effet été choisi, avec 10 autres sites internationaux dédiés à la Vierge (Du Japon aux Etats-Unis en passant par l’Argentine, le Brésil, l’Inde, le Kenya, la Pologne, Lourdes, Nazareth…), pour réciter le rosaire dans le cadre d’une veillée mariale retransmise en mondovision depuis le sanctuaire du Divin Amour, situé aux portes de Rome.
A Banneux, Mgr Delville a présidé cette veillée, en compagnie de Mgr Berloco, le nonce apostolique en Belgique, de Mgr Jérôme Gapangwa et bien sûr de l’abbé Léo Palm, recteur de Banneux.
Arrivés dès 17h, les pèlerins venaient non seulement de Liège mais aussi de Bruges, de Bruxelles, de pays limitrophes (Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg) et d’un peu partout en Belgique. Le recteur de Beauraing était également de la fête, accompagné par un groupe de pèlerins de la région. On notait aussi la présence de 150 Rwandais, de sœurs brésiliennes de passage en Belgique. Bref, une assistance très internationale pour une veillée qui ne l’était pas moins.
A 19h27, les participants ont découvert le message du pape que ce dernier avait enregistré. Un message qui rejoignait fortement celui de Banneux « Je viens soulager la souffrance ». Et c’est vers 20h30 que le monde entier a vu le sanctuaire belge qui prenait alors « son tour » pour la récitation du chapelet. Mgr Delville est intervenu pour l’oraison et chacun a prié dans sa propre langue.
Les gens qui ont suivi cette veillée à la télé ont beaucoup apprécié une telle retransmission. Sur place, beaucoup regrettaient, cependant, que le discours du pape ou les témoignages (diffusés entre les interventions des différents sanctuaires), n’aient pas été sous-titrés. Malgré cela, il y eut des applaudissements et les chants connus entonnés depuis l’Italie ont été allègrement repris à Banneux. Si bien qu’en dépit d’une église quelque peu transformée en studio de télévision, « ce fut vraiment une belle expérience de communion du cœur avec le monde entier », conclut Jean-Marie Denis, attaché de presse des sanctuaires de Banneux.
P.G.