410 candidats se sont présentés au concours d’entrée en première année du grand séminaire de Vinh-Thanh , début août 2013. Un nombre qui témoigne d’un véritable attrait pour le sacerdoce et la vie religieuse au Vietnam. A tel point que diocèses et congrégations religieuses du pays sont obligés d'organiser des concours pour opérer une première sélection des très nombreux candidats. Le nombre de places les établissements de formation est effectivement encore très limité, non plus en raison des quotas imposés par l’État, mais à cause de l’exiguïté des lieux. Cette abondance de candidats au sacerdoce et à la vie religieuse est certes un signe de bonne santé de l’Église au Vietnam, mais pose des problèmes. "Les candidats entrent au séminaire pour de nombreux motifs différents", ont affirmé les responsables de séminaires dans une déclaration commune. "Ils sont quelquefois très spirituels et très élevés, mais ils restent souvent lourdement marqués par des ambitions mondaines. C’est pourquoi la motivation de la vocation des séminaristes a besoin d’être reconnue, purifiée et affinée au cours du processus de formation."
Une abondance de vocations sacerdotales au Vietnam
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