20 août : La Terre est “à découvert” pour le reste de 2013


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20 août : La Terre est “à découvert” pour le reste de 2013
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
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la terre2On l'appelle l'"Overshoot Day", et cette année, il tombe le 20 août; deux jours plus tôt qu'en 2012. "Overshoot" signifie dépassement. En effet, c'est aujourd'hui que la demande de l’humanité en ressources naturelles dépasse ce que la nature peut produire en un an. Une mise en garde du Fonds mondial pour la Nature, le WWF.

Selon le Global Footprint Network, partenaire du WWF pour le calcul de l’empreinte écologique, un peu plus de 8 mois ont été nécessaires à l’humanité pour consommer ce que notre planète peut régénérer en un an. C'est-à-dire que l'on utilise davantage les ressources naturelles de la terre (nourriture, matières premières et absorption du carbone rejeté par les activités humaines) que ce qu'elle peut produire comme ressources et absorber comme déchets. Cette année, jusqu'au 20 août, on a consommé; après le 20 août, on va puiser dans les réserves. Nous accumulons donc une énorme dette écologique – les forêts se réduisent, la biodiversité diminue, les stocks de poissons s’effondrent, la productivité des sols diminue et le dioxyde de carbone s’accumule dans l’atmosphère et les océans.
En 1961, l’humanité utilisait environ 2/3 des ressources naturelles disponibles. Depuis, la demande et la population se sont accrues. C’est au début des années 70 que l’augmentation des émissions de CO2 et de la demande de l’humanité a commencé à dépasser ce que la planète pouvait renouveler. Depuis, la dette écologique s’amplifie.

Trop petite la planète
Pour satisfaire la demande des Belges, il faudrait 5,3 Belgique. Pour satisfaire la demande des Qataris, il faudrait 6,5 planètes. En vivant comme un Américain, il faudrait 4 planètes. Mais aux côtés de ces "débiteurs écologiques" existent quand même quelques-uns - ils sont peu nombreux - qui consomment moins que leur production écologique, ce sont les "créditeurs écologiques". C’est le cas notamment du Brésil, de l’Indonésie et de la Suède, mais ces ressources-là s’épuisent aussi au fil du temps.
Si les causes de notre dette écologique sont liées à la surconsommation, elles le sont aussi à la démographie. Les ressources actuelles ne peuvent pas répondre aux besoins des sept milliards de personnes qui peuplent notre planète. Parmi elles, environ 2 milliards de personnes ne peuvent répondre à leurs besoins de base.

WWF/SB

Est-il possible d'inverser la tendance ? Explications de Gwendoline Viatour, du WWF Belgique:

Catégorie : L'actu

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