Dans un message aux catholiques d’Irlande, d’Ecosse, d’Angleterre et du Pays de Galles diffusé le 17 juillet 2013 par Radio Vatican, dans le cadre de la Journée pour la vie célébrée à divers moments dans les Iles britanniques, le pape François souhaite que “chacun reconnaisse la valeur inestimable de chaque vie humaine“.
« Même les plus faibles et les plus vulnérables, les malades et les personnes âgées, les enfants à naître et les pauvres sont un chef-d’œuvre de la création de Dieu, fait à Son image ; ils sont destinés à vivre pour toujours et mérite le plus grand respect et la plus absolue vénération ». Dans un message signé par son secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone, et adressé aux catholiques irlandais, écossais, anglais et gallois, le pape François salue et prie pour la Journée de la Vie qui sera célébrée le 28 juillet prochain au Royaume-Uni. « Que cet événement puisse aider et garantir le fait que la vie humaine reçoive la protection qui lui est due ». Ce message a été publié par la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles sur le site officiel de l’événement.
Cette année, les évêques britanniques ont choisi pour thème un extrait d’une homélie prononcée par le pape François en 2005, lorsqu’il était encore archevêque de Buenos Aires en Argentine : « Protège la vie. Cela en vaut la peine ! ». L’édition 2013 concentrera son attention sur les enfants à naître, leurs mamans, mais également sur les personnes âgées et les personnes ayant tenté de mettre fin à leur jour. Les évêques veulent « favoriser un climat de compassion et d’attention qui soutiennent la vie même dans les circonstances personnelles les plus difficiles ».
« Day for Life » a déjà été célébré le dernier dimanche de mai en Ecosse, et sera célébré le 6 octobre prochain en Irlande où le parlement a autorisé, le 11 juillet dernier, l’avortement si la grossesse constitue un « risque réel et substantiel » pour la vie de la mère ; un risque certifié par les médecins. Autre condition restrictive : en cas de risque de suicide de la mère, l’avis unanime d’un obstétricien et de deux psychiatres sera requis.
Radio Vatican/Apic