Le 22 mai dernier, la Cour constitutionnelle de Croatie a suspendu temporairement un programme d’éducation sexuelle mis en place dans les écoles en février dernier, reprochant au gouvernement de ne pas avoir consulté les associations de parents sur cette initiative, vivement contestée par l’Église catholique. « Permettre aux parents de participer à la préparation d’un contenu éducatif est une obligation constitutionnelle procédurale« , a expliqué le juge Mato Arlovic. Ce que les opposants reprochent notamment à ce programme, c’est de présenter la masturbation et l’homosexualité comme des comportements acceptables.
Par ailleurs, la Croatie va probablement devoir organiser un référendum sur l’intégration, dans la Constitution, de la définition du mariage comme « l’union d’une femme et d’un homme« . Après une semaine d’action, le collectif croate « Au nom de la famille », opposé à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, a effectivement annoncé avoir obtenu 380.000 signatures. Or, l’organisation d’un référendum en nécessite 375.000 (soit 10% du corps électoral) collectées en 15 jours.
P. A.