A l’issue de la messe d’inauguration de son pontificat, le pape François a salué pendant près d’une heure et demie un à un les chefs des quelque 130 délégations officielles venues à Rome pour l’occasion, le 19 mars 2013.
Dans la basilique Saint-Pierre, les différents chefs de délégation étaient présentés au pape par Mgr José Avelino Bettencourt, chef du protocole de la Secrétairerie d’Etat. Les têtes couronnées, présidents et chefs de gouvernement se sont ainsi placés en file indienne dans le centre de la basilique Saint-Pierre jusque devant l’autel majeur, où se tenait le pape. Dans une atmosphère plutôt cordiale et décontractée, malgré le protocole rigide imposé par l’occasion, le pape a échangé quelques mots avec chacun, s’attardant parfois avec certains dans les langues qu’il connaît (espagnol, italien, anglais, allemand et français) ou avec l’aide d’interprètes.
Cristina Kirchner, la présidente argentine rencontrée la veille, a été la première à saluer brièvement le pontife, suivie du président de la République italien, Giorgio Napolitano, accompagné de son épouse, ainsi que le président du Conseil des ministres Mario Monti, lui aussi accompagné. Tous deux ont plus longuement conversé.
L’échange avec la présidente de la République du Brésil Dilma Rousseff était particulièrement chaleureux. Le pape se rendra certainement au Brésil en juillet 2013 pour prendre part aux Journées mondiales de la jeunesse de Rio de Janeiro. Le pape a également béni les chapelets qui lui étaient présentés par certaines femmes de chefs d’Etat et il a salué les quelques enfants admis à cette brève rencontre de tous les dirigeants de la planète avec le nouveau pontife.
A la fin de cette cérémonie, le pape François, rompant une fois de plus avec le protocole, a salué les prêtres, religieuses et membres du service de la basilique, les Sampietrini, qui étaient présents à quelques mètres de là, placés derrière des barrières.
(apic/imedia)