La Ministre de l’Enseignement obligatoire devrait prochainement présenter au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles une note visant à mettre en place des dispositifs qui vont permettre d’accroitre la réussite scolaire de tous les enfants au 1er degré de l’enseignement secondaire. Pour l’UFAPEC, il faut aussi s’occuper de la formation des enseignants.
Apprenant par la presse le projet de note de Marie-Dominique Simonet concernant la réussite scolaire, l’UFAPEC (l’Union francophone des Associations de parents de l’enseignement catholique) a publié un communiqué dans laquelle elle affirme ne pouvoir que se réjouir que de telles dispositions soient envisagées. Toutefois, l’association regrette que d’autres mesures ne soient pas présentes. « En effet, en plus de ce qui concerne directement les élèves en difficulté, il conviendrait que l’attention soit aussi portée sur la formation initiale des enseignants et sur la conception des programmes de ce 1er degré. Les enseignants devraient être formés à détecter très tôt les difficultés de tous ordres auxquelles sont confrontés les élèves, pour pouvoir proposer une remédiation adéquate dès qu’elles surviennent. Parfois, il est trop tard et les enseignants ne font alors que constater ces difficultés, devenues insurmontables… », poursuit le communiqué de l’UFAPEC.
Et d’ajouter : « L’attention portée à la formation continuée sur ces questions est louable. Toutefois, il ne s’agit pas seulement de permettre d’identifier les formations porteuses dans le domaine de la lutte contre l’échec, encore faudrait-il que ces formations soient rendues obligatoires pour tous les enseignants ».
Pour l’organisation des associations de parents, tout montre aussi « que le passage de la 6e primaire au 1er degré confronte l’élève à un enseignement pensé le plus souvent, tant dans les mises en œuvre pédagogique que dans les contenus des cours, sans aucun lien avec ce qui a été vécu précédemment. Or, il est sans cesse rappelé que le continuum pédagogique va de 8 à 14 ans, incluant donc le 1er degré commun ».
« Le caractère désormais obligatoire du CE1D à la fin de ce 1er degré et les résultats catastrophiques à cette épreuve certificative externe déjà relevés imposent que les remédiations soient mises en place suffisamment tôt et que les programmes soient pensés dans cette continuité pour assurer la réussite de tous les élèves et qu’ils puissent entrer positivement dans le 2e degré ».
Puisque le document ministériel est une note d’orientation, l’UFAPEC attend que ces aspects de formation et de construction des programmes soient ajoutés aux mesures annoncées.
CP/Red