La décision est tombée ce mardi 28 août à 16h., la Cour de cassation a confirmé la libération conditionnelle de Michelle Martin.
La Cour de cassation a rejeté les différents pourvois introduits par les parties civiles et le procureur général de Mons contre la libération conditionnelle de Michelle Martin. La décision du tribunal d’application des peines de Mons est donc validée définitivement. En théorie, Michelle Martin peut donc être libérée immédiatement.
Le 31 juillet dernier, le Tribunal d’application des peines (TAP) de Mons s’était prononcé en faveur de la libération sous conditions de Michelle Martin. Le tribunal avait estimé que Mme Martin présentait des perspectives de réinsertion sociale. Il avait également considéré que l’installation de Michelle Martin au sein de la communauté monastique de Malonne (province de Namur) rencontrait raisonnablement les conditions d’éloignement géographiques, sollicitées par les victimes dans leur intérêt.
Les réactions
A l’heure actuelle, les évêques n’ont pas encore réagi officiellement à cette libération. Toutefois, le père Tommy Scholtes s.j., responsable de presse et de communication de la Conférence épiscopale de Belgique indique que « Les évêques comprennent la douleur des parents des victimes et des victimes elles-mêmes suite à la décision de la Justice. Ils ont pris connaissance de l’arrêt de la Cour de Cassation et ils respectent cette décision.»
Certaines familles de victimes qui s’attendaient à cette décision ont fait savoir par leurs avocats qu’en cas de rejet par la Cour de cassation, ils porteraient le dossier devant la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg.
MVL, d’après La Libre
Arrêt complet de la cour de cassation ci-dessous :