La pêche et l'aquaculture font vivre plus de 10% de la population mondiale. Grandes sources protéines animales de qualité, elles jouent un rôle essentiel pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde. Malheureusement, plus pour très longtemps...
Un rapport de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) publié le 9 juillet souligne "qu’une multitude de problèmes, allant d'une gouvernance insuffisante à des pratiques contraires à la durabilité environnementale, menacent de fragiliser la contribution précieuse de ce secteur à la lutte contre la faim et la pauvreté".
En 2010 dans le monde, la consommation moyenne de poisson par individu était de 18,6 kg. Un chiffre en constante évolution… Pour la FAO, une des conséquences de cette consommation en croissance est la surexploitation abusive des ressources halieutiques.
Surexploitation = Mort des ressources halieutiques
30% des produits de la pêche et de l'aquaculture sont surexploités. C'est-à-dire, le rythme de la pêche est tel qu’ils n’ont pas le temps de se renouveler, faisant craindre la disparition de certaines espèces.
M. Árni M. Mathiesen, Sous-Directeur général du Département des pêches et de l’aquaculture de la FAO, affirme dans le préambule du rapport : " Des efforts doivent être déployés pour favoriser une bonne gouvernance au service d’une pêche et d’une aquaculture durables […] Pour que bien-être humain rime avec respect de l’environnement, et pour faire de la prospérité durable à long terme une réalité pour tous, il est nécessaire de trouver un équilibre entre saisir des occasions et faire face aux menaces liées à l’utilisation de la technologie et aux ressources naturelles, en appliquant des décisions économiques et politiques raisonnées, en préservant l’intégrité environnementale et en respectant les préoccupations de la société".
A.L