Le nom du nouveau chef de l’Église copte orthodoxe, et successeur du pape Chenouda III, sera connu en novembre prochain. Près de 2.600 noms figurent sur la liste des personnes qui éliront les trois candidats patriarches, dont l’un deviendra le 118e successeur de Saint Marc sur le trône papal d’Alexandrie.
Selon la tradition copte orthodoxe, c’est par la main d’un enfant de moins de 9 ans, synonyme d’innocence et de pureté, que « la main de Dieu » désignera le successeur de Chenouda III. L’enfant aura les yeux bandés et devra tirer au sort un nom parmi les trois candidats ayant rassemblé le plus de suffrages au sein de la communauté.
D'après la presse égyptienne, plus de la moitié des électeurs sont des laïcs. Parmi eux figurent des délégués des diocèses, des politiciens, des savants et des journalistes. Près de 5% de l’assemblée électorale sont des femmes et 20% sont issus de communautés coptes hors d’Egypte.
Pour être élu patriarche de l’Église copte orthodoxe, le candidat doit être un homme, âgé de plus de 40 ans, célibataire, avoir passé 15 ans dans un monastère, et avoir le soutien d’au moins sept évêques du synode.
Favoris à la succession
Rappelons que Chenouda III est décédé le 17 mars 2012 à l’âge de 88 ans. Il était Primat de l’Église copte orthodoxe depuis le 14 novembre 1971. Parmi les favoris à sa succession figurent Le métropolite de Damietta et secrétaire général du Saint-synode, l’évêque Thoma El Suriani, 70 ans, ainsi que l’ancien secrétaire du pape Chenouda III, l’évêque Youaness El Anba Boula, 52 ans. Dans la liste des candidats se trouvent également l’évêque auxiliaire du Caire Rafael et l’évêque Kyrill de Milan. Le métropolite Pachomios de Beheira, qui assure l’intérim à la tête de l’Eglise copte orthodoxe en tant que "locum tenens“ du patriarcat, ne s’est pas porté candidat.
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