Les 19 et 20 mai 2012 resteront tristement gravés dans la mémoire des Italiens. Un séisme de 5, 9 sur l’échelle de Richter dans l’Emilie-Romagne et un attentat à la bombe à Brindisi ont tué 8 personnes et blessé une soixantaine d’autres, ce même week-end. Benoît XVI a exprimé toute sa douleur et sa compassion le dimanche 20 mai lors de la prière du Regina Coeli (exultation de la Vierge pour la résurrection du Christ), au Vatican.
Trois grosses secousses et une trentaine de petites répliques. Le tremblement de terre, dans la nuit du 19 au 20 mai, a fait de gros dégâts humains et matériels dans le Nord-est de l’Italie. Avec un épicentre situé entre Modène, Ferrare et Bologne, le patrimoine historique de la région a été très endommagé et plus de 3000 personnes ont dû déserter leurs habitations. Ce séisme a ravivé dans les mémoires celui du 6 avril 2009 qui avait dévasté la ville de l’Aquila et provoqué la mort de plus de 300 personnes.
Le même jour, samedi 19 mai, un attentat a frappé, dans la matinée, les élèves d’un institut professionnel féminin de Brindisi, sur la côte adriatique. Trois bombonnes de gaz cachées dans une boîte à ordures, devant le mur de l’institut, ont explosé. Une étudiante de 16 ans, Melissa Bassi, a été tuée. Cet institut professionnel pour la mode et le tourisme porte le nom de Francesca Morvillo-Falcone, la femme du juge sicilien anti-mafia Giovanni Falcone, tous deux assassinés par la mafia Cosa Nostra, il y aura vingt ans le 23 mai… L’attentat n’a pour l’heure fait l’objet d’aucune revendication.
Une Italie bien meurtrie et des millions d’euros de dégâts, en ces temps de crise…
A.L (avec Zenit et Apic)