Appelée initialement Journée du Réfugié africain, la 10e Journée mondiale du réfugié est célébrée le 20 juin. Comme l’écrit Mgr Nubuasah, « Il s’agit d’une Journée qui ne sert pas seulement à faire croître la conscience de la situation difficile des réfugiés et met en évidence les injustices que la communauté humaine a commis envers ses membres mais qui célèbre également les contributions positives offertes par les réfugiés et les communautés de migrants ».
Mgr Frank Nubuasah est vicaire apostolique de Francistown, au Botswana, et évêque chargé du groupe de travail sur les migrants et les réfugiés de la SACBC (la Conférence épiscopale qui rassemble les Evêques d’Afrique du Sud, du Botswana et du Swaziland).
Sur la base de l’exemple de la Trinité, Mgr Nubuasah demande aux communautés catholique d’Afrique australe de faire un examen de conscience sur la manière dont sont accueillis les réfugiés qui vivent dans leurs pays : « Notre relation entre nous et avec les réfugiés est-elle une parfaite imitation de la Communion existant entre le Père, le Fils et le Saint Esprit ? ».
« Du moment que les réfugiés et les autres personnes évacuées continuent à subir un manque d’amour et des injustices, nous vous implorons de créer des communautés qui imitent la Très Sainte Trinité, qui vivent dans l’amour et dans la compassion réciproques » exhorte le vicaire apostolique de Francistown, qui incite à lutter contre la xénophobie : « Toute personne doit faire ce qui est en son pouvoir pour s’unir contre la cruauté de la xénophobie et pour s’engager à construire la communauté de l’amour ».
La veille de cette Journée mondiale du réfugié, le pape Benoît XVI a rappelé que 2011 marque le « 60e anniversaire de l’adoption de la Convention internationale protégeant ceux qui sont persécutés et contraints à fuir leur pays » (il s’agit de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite Convention de Genève). Benoît XVI invite « les autorités civiles et toutes les personnes de bonne volonté à garantir aux réfugiés un accueil et des conditions de vie dignes, en attendant qu’ils puissent retourner dans leur patrie librement et en toute sécurité ».
fides/apic/at