Vers davantage de « coopération de la famille humaine » dans le domaine médical


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Vers davantage de « coopération de la famille humaine » dans le domaine médical
Par Angélique Tasiaux
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
2 min

La 64e Assemblée mondiale de la Santé se déroule actuellement à Genève (du 16 au 24 mai). Au cours des différentes interventions, il a été rappelé qu'une vraie solidarité globale est nécessaire, ce qui implique que les pays à hauts revenus ne fassent pas seulement des promesses, mais tiennent réellement leurs engagements en matière d'aide au développement.
Mgr Zygmunt Zimowski l'a particulièrement souligné dans son intervention du 18 mai en qualité de responsable de la Délégation du Saint-Siège.

"Malgré les progrès accomplis par un certain nombre de pays, dans l'ensemble nous sommes encore loin d'une couverture sanitaire universelle. Nous sommes dans une impasse où les riches jouissent de niveaux de couverture plus élevés, alors qu'elle manque en revanche à la majorité des personnes pauvres, sachant que celles qui y ont accès doivent souvent soutenir des coûts élevés, parfois désastreux, pour payer les services et les médicaments", a encore souligné Mgr Zygmunt Zimowski.

Rappelant la préoccupation exprimée par le Pape "pour les millions de personnes qui ne disposent pas d'accès aux services sanitaires", l'Archevêque a souligné que la solidarité entre Nations riches et pauvres ne peut être sous-estimée, afin de garantir l'accès universel aux soins médicaux.

En ce qui concerne le Plan stratégique de l'OMS à propos du SIDA pour la période 2011-2015, le Saint-Siège est favorable à l'accent mis sur l'élimination des nouveaux cas d'infection chez les enfants, cette recherche étant nettement moins avancée que celle des adultes. Toutefois, l'Archevêque a tenu à souligner "l'importance de la formation afin de changer les comportements humains et d'une vie responsable comme éléments clefs de la campagne de prévention".
Enfin, le Chef de la Délégation a déclaré apprécier "l'attention donnée à la prévention et au contrôle des maladies non transmissibles ainsi que des styles de vie, afin de réduire la mortalité précoce et d'améliorer la qualité de la vie". Il a fait appel à la communauté internationale "afin qu'elle encourage le transfert de savoirs en matière de mesures et d'instruments liés à la prévention des accidents chez les enfants des pays à bas et moyen revenu", rappelant que les "longues guerres civiles augmentent drastiquement la probabilité d'accidents concernant les enfants, les victimes finissant souvent dans des centres, qui n'ont ni les moyens, ni les ressources pour s'en occuper".

fides/at


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