Un nouveau dossier réalisé par le centre AVEC, le Centre de recherche et d'action sociales, qui est reconnu comme une association d’éducation permanente par la Communauté française de Belgique.
Cette étude entend définir les modalités pour qu'un dialogue puisse exister entre groupes et "communautés" au sein d’une société désormais pluriculturelle.
Aujourd'hui, les blessures de la mémoire semblent être un frein à ce dialogue : entre "haine de l’Occident" et souffrances de l’exil, les populations d'origine extra-européenne prennent place dans le débat public, revendiquant reconnaissance et réparation… D'où viennent ces revendications ? Comment répondre à cette soif mémorielle ? Comment nous positionner pour construire ensemble une société plus juste, respectant l'égalité de tous ?
Pour qu'un véritable dialogue interculturel puisse survenir, il est nécessaire de reconnaître le rôle essentiel de la mémoire, souligne l'auteure de cette étude. Marie Pelletier se penche ainsi sur les questions et enjeux posés par le poids de la mémoire. Elle distingue le poids collectif de la mémoire postcoloniale et le poids individuel et familial des trajectoires d’immigration. Elle montre également qu'il est primordial de bien comprendre cette importance de la mémoire, afin qu’elle soit un élément positif dans la construction identitaire.
Marie Peltier, "Le poids mémoriel, impasse du dialogue interculturel?". Centre AVEC, décembre 2010, 34 p.
L'étude est accessible en ligne, en cliquant ici.
Site Internet : www.centreavec.be
MP/at
