Peu après l’annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak, le 11 février 2011, le nonce apostolique au Caire a déclaré, sur les ondes de Radio Vatican, que l’Egypte vivait un « moment historique ».
« C’est un instant critique, et nous devons prier pour que ce moment historique apporte davantage de justice, de paix et de bonheur pour le peuple égyptien », a ainsi déclaré Mgr Michael Fitzgerald, rompant avec la prudence dont avait fait preuve la diplomatie vaticane, depuis le début du soulèvement populaire en Egypte, le 25 janvier dernier.
« Je pense que le président Moubarak, avant de donner sa démission, a préparé ce moment en confiant à son vice-président, récemment nommé, Omar Souleimane, la tâche de faire avancer la réforme de la Constitution et, ainsi, de préparer la voie à de nouvelles élections présidentielles », a encore affirmé le nonce au Caire.
Le diplomate du Saint-Siège a également souhaité que le Conseil suprême des forces armées, à qui a été confié le gouvernement du pays, réponde « à d’autres demandes de la population, qui ne concernent pas seulement la liberté politique, mais aussi des revendications sociales pour des salaires adéquats et moins de corruption dans le pays. »
Apic/PG