Des fondations d’un nouveau genre pour les congrégations religieuses


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Des fondations d’un nouveau genre pour les congrégations religieuses
Par Pierre Granier
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
2 min

Les congrégations religieuses se tournent vers de nouvelles structures juridiques comme les fondations afin de récolter des fonds de manière durable. Exemple avec l'initiative de Sœur Marguerite Tiberghien que le journal "La Croix" rapporte dans son numéro du 16 février.

Soeur Marguerite Tiberghien, de la Charité de Notre-Dame d’Évron, a lancé le Fonds de dotation Sœur-Marguerite destiné à pérenniser l’École spéciale qu’elle a créée puis dirigée au Congo de 1975 à 2004. Cette structure abrite trois établissements à Brazzaville et un à M’Bé en milieu rural, et propose un enseignement primaire gratuit et des formations professionnelles à 2 000 enfants et adolescents exclus du système scolaire congolais, et des activités d’éveil aux handicapés mentaux.

Pour l'aider dans sa récolte de fonds, deux personnalités médiatiques françaises: le publicitaire Jacques Séguéla et le P. Alain de La Morandais. Depuis quelques années, le communicant "athée" et l'ancien responsable de l’aumônerie du monde politique activent leurs différents réseaux pour soutenir l’action de Sœur Marguerite. Cette dernière ayant quitté l’Afrique depuis sept ans, tout l’enjeu est d’assurer l’avenir financier de son œuvre.

En France, le fonds de dotation est une structure associative souple qui offre une réduction d’impôts sur le revenu égale à 66% du montant des sommes versées. Dans cette optique, chacun fait jouer ses relations et sollicite "les amis des amis" pour rassembler le million d’euros nécessaire à la création d’une fondation. Cette structure juridique plus complexe jouit d’un label de qualité indéniable et d’une reconnaissance par le ministère de l’intérieur qui rassurent considérablement les donateurs.

Comme Sœur Marguerite, plusieurs congrégations travaillant dans le domaine social à l’étranger réfléchissent actuellement à cette solution pour poursuivre leur action, dans un contexte de vieillissement et de difficile renouvellement. Le patrimoine immobilier dont elles disposent est ainsi affecté à la fondation, qui perpétue le nom de la congrégation et gère en son nom les fonds recueillis. (…)

B.B./La Croix

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