Quatre-vingt-deux enfants en aube blanche, recueillis, le sourire aux lèvres, une église qui résonne de chants, voilà une image d’office joyeuse. Ainsi, le samedi 29 janvier, les acolytes de Bruxelles et du Brabant wallon étaient-ils invités à se retrouver pour vivre une journée autour du sacrement de réconciliation.
Compte rendu des retrouvailles.
Une découverte pour certains, une deuxième fois (ou plus) pour d’autres, la Journée des acolytes a donc permis une nouvelle fois à ces têtes blondes et brunes de partager leur engagement.
Comme nous le rapporte Matthieu, un participant enthousiaste, « c’est chouette de retrouver d’autres enfants engagés, de partager nos avis et ce que l’on pense d’une parabole ou de l’Evangile ».
Ces enfants sont tous animés par une même pratique religieuse, un engagement qui les placent immédiatement dans une relation de confiance et nourrissent des partages profonds. C’est la parabole du fils prodigue, mise en scène par des animateurs, qui a servi de fil conducteur pour lancer la rencontre. Différentes activités ont ensuite été proposées aux enfants, répartis en trois groupes, selon leur âge : les 8-10 ans (les plus nombreux), les 11-12 ans et les 13-14 ans (plus d’une vingtaine d’entre eux). L’après-midi, les acolytes ont eu la possibilité de vivre individuellement le sacrement de réconciliation, mais aussi de voir les photos du pèlerinage de l’été 2010 à Rome, et de partager un jeu à l’extérieur sur le parvis de l’église Saint-François, avant de se retrouver dans l’église pour une célébration nourrie de chants répétés tout au long de la journée.
Le responsable de l’acolytat, l’abbé Jean-Marc Abeloos, a présidé la messe de clôture à laquelle était conviée les familles. Ce fut l’occasion d’une homélie dialoguée avec les enfants, autour de l’Evangile de Saint-Luc : « c’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion ». Confiance à l’écoute de ces paroles salvatrices, mais aussi devant tous ces servants d’autel. Ils accomplissent avec respect la mission qui leur est impartie, sans oublier la grâce de l’enfance.
Ctb/at