Hope Happening : les jeunes fêtent l’espérance


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Hope Happening : les jeunes fêtent l’espérance
Par Manu Van Lier
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
3 min

Brussels expo s'est transformée, le temps d'une journée, en une ville de l'espoir pour accueillir quelque 6.000 jeunes âgés de 12 à 30 ans. La joie et l'enthousiasme déjà très perceptibles durant tout l'événement ont été décuplés à l'annonce de la visite surprise de François.

Hope Happening nous a offert des milliers de sourires généreux, une énergie débordante et une réelle communion entre ces jeunes qui témoignent d'une Eglise vive et festive. A l'invitation des organisateurs, des groupes de participants ont entamé la journée par une marche spirituelle depuis trois gares bruxelloises vers le Heysel. D'autres, qui ont préféré poursuivre leur trajet en transports en commun, nous ont offert des scènes inhabituelles: des rames de métro où les usagers du jour sont entourés de jeunes qui entonnent des chants religieux et portent fièrement la croix autour du cou ou sur un vêtement. Sur place, les grands moyens ont été déployés pour les accueillir: animations de rue, activités ludiques, foodtrucks, écrans géants… un véritable univers festivalier.

Les participants se répartissent entre les stands où diverses communautés, organisations et associations présentent le cœur de leur activité, les concerts et les salles de prière et d'adoration. "Il y a beaucoup de partage, de fraternité et c'est vraiment génial de vivre ce genre d'événement", se réjouit Noémie, 14 ans. "On fait des rencontres, on crée des liens, on parle de notre parcours de foi", témoigne également Océane. Lorsqu'ils croisent un prêtre, un religieux ou une religieuse, des discussions spontanées naissent: "je viens juste de confesser un jeune, sur un fond de musique électro, témoigne le frère dominicain Laurent Mathelot. C'était très sympa, les sacrements au milieu du monde."

Dans la matinée, à Koekelberg, le pape rencontrait des personnes engagées dans l'Eglise et partageait sa vision d'une Eglise "qui ne ferme jamais ses portes". L'évêque de Bruges, Mgr Lode Aerts, venu accompagner un groupe de jeunes Brugeois, partage ce point de vue: "Le Christ ne reste pas enfermé, il faut qu'il puisse rejoindre les gens là où il y a la vie avec ses joies et ses peines. Comme le Christ, nous devons accompagner les gens et les aimer."

L'esprit de JMJ

Pour ce "happening de l'espoir", les organisateurs voulaient un événement rassembleur, dans l'esprit des Journées Mondiales de la Jeunesse. Augustin, qui a participé aux JMJ de Lisbonne, retrouve cette atmosphère particulière: "l'ambiance dans la salle de concert était incroyable, ça m'a rappelé les JMJ, j'avais vraiment l'impression d'y être". Un sentiment partagé par plusieurs jeunes rencontrés aux abords du dortoir où plus de la moitié des participants allaient passer la nuit avant de retrouver le pape pour la messe au stade Roi Baudouin. Pour Delphine Lepour, membre du comité d'organisation, le pari est réussi: "C'est merveilleux de pouvoir rassembler autant de jeunes de toute la Belgique et des pays limitrophes. On avait des propositions très variées pour que les moins pratiquants s'y retrouvent aussi."  

Le pape déchaîne la foule

Dans le hall des concerts de Hope Happening, des milliers de jeunes attendent l’arrivée imminente du pape (CathoBel/MV)

Peu après 19 heures, la venue surprise du pape est annoncée. La nouvelle se répand rapidement et les jeunes courent vers le hall qui devait accueillir de nouveaux concerts dans la soirée. En attendant François, les festivaliers enchaînent les chants dont le célèbre "comment ne pas te louer?". L'entrée du pape sur la scène déclenche une ovation. Les smartphones sont de sortie pour immortaliser par quelques photos et vidéos cette rencontre inespérée. Le pape leur dit: "si un jeune est fatigué, il lui manque la jeunesse. Je vous conseille d'aller de l'avant. Faites du bruit mais en gardant toujours le Seigneur à l'esprit". Les jeunes sont unanimes, cette visite inattendue se traduit par une joie immense et un souvenir qui restera gravé à vie.

Des centaines de smartphones pour immortaliser cette rencontre avec François ©Elise Vanesche

Manu VAN LIER


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