Depuis 1953, une communauté de sœurs trappistines occupent l'abbaye La Joie Notre-Dame de Campénéac (Bretagne) en suivant la règle de saint Benoît. Leur vie est faite d’un côté de prière en communauté ou silencieuse, et de l’autre de travail manuel. Leur source de revenu est notamment une petite biscuiterie-chocolaterie.
Divine Box vous plonge dans l'histoire fascinante de cette abbaye tout en vous faisant découvrir ses produits d’artisanat monastique.
Une histoire toute récente
C’est en 1920 à l'abbaye de la Coudre que tout commence : à cette époque, la communauté rayonne et peut se réjouir d’un nombre croissant de vocations. Ainsi, elle envoie un petit groupe de sœurs fonder une abbaye à Sainte-Anne d'Auray, dans le Morbihan. C’est la naissance de l’abbaye Notre-Dame-de-Bonne-Garde en Bretagne ! Mais bientôt, l’abbaye devient trop petite face au grand nombre de sœurs qui la rejoignent. Il faut vite déménager pour des quartiers plus grands.
Les sœurs peuvent compter sur les frères pour les aider à se reloger. En effet, en 1947, les frères de l'abbaye de Timadeuc achètent le château et la ferme de la Ville Aubert à Campénéac et en font don à leurs chères sœurs. Grâce à cela, les sœurs ont un lieu bien à elles et assez grand pour accueillir tout le monde !
Quelques travaux doivent être faits, et là encore les frères donnent un petit coup de pouce. Après un travail acharné, c'est finalement en 1953 que les sœurs posent leurs valises et s'installent confortablement dans l’abbaye de Campénéac.
Les sœurs et la fabrication de biscuits et chocolats
Les sœurs ont une vie rythmée par les temps de prières, avec sept offices quotidiens. Mais elles s’adonnent aussi au travail manuel pour produire de bons produits monastiques, et surtout des biscuits et des chocolats. Cela leur permet d’accomplir leur vocation, mais aussi de subvenir aux besoins financiers de la communauté. Eh oui ! Entretenir ces grands bâtiments, ça coûte !
En 1980, les sœurs ouvrent une petite biscuiterie. Mais avec un succès grandissant, leur atelier devient rapidement trop étroit... Elles décident donc d’en construire un plus grand pour répondre à la demande croissante et se lancent également dans la fabrication de chocolat. C’est chose faite en 1988 lorsque la communauté peut inaugurer sa nouvelle biscuiterie/chocolaterie. Aujourd’hui, cinq sœurs y travaillent pour fabriquer les nombreux gâteaux, et le reste de la communauté est mobilisé (même les « sœurs anciennes ») pour trier les biscuits cassés, mettre en sachet, tenir le magasin, etc. C’est un vrai travail communautaire !
Au magasin de l’abbaye, on trouve ainsi de délicieux produits bretons, pleins de vrai beurre salé et d’œufs frais : galettes de blé noir aux pépites de caramel, financiers aux amandes, galettes bretonnes, lapin au chocolat fourré praliné, etc. de quoi replonger en enfance !
L’abbaye aujourd’hui
À l'heure actuelle, la communauté de Campénéac compte plus de vingt sœurs qui, en suivant fidèlement la règle de saint Benoît, harmonisent prière et labeur avec une profonde dévotion.
La vente de ces petites gourmandises permet aux sœurs d’accomplir des tas de projets. Par exemple, en 2013, l’hôtellerie a pu être rénovée pour que les sœurs puissent accueillir leurs hôtes dans de meilleures conditions. En 1996, elles ont aussi pu fonder le prieuré de Masina Maria Ampibanjinana à Madagascar. Il y a de quoi être fier !
Où se procurer les biscuits et chocolats de Campénéac ?
Pour découvrir les produits de Campénéac, vous pouvez vous rendre directement sur place, les sœurs seront ravies de vous accueillir quelques jours.
Voici leur adresse : Abbaye de Campénéac, La Ville Aubert, 56800 Campénéac.
Sinon, si cela fait un peu loin pour vous, vous pouvez aussi vous rendre sur la boutique monastique en ligne de Divine Box pour découvrir les bons produits de l’abbaye de Campénéac !
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