Te Deum: Mgr Terlinden le célèbre pour la première fois à la Cathédrale de Bruxelles


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Te Deum: Mgr Terlinden le célèbre pour la première fois à la Cathédrale de Bruxelles
Par Anne-Françoise de Beaudrap
Publié le
4 min

En ce 15 novembre, une partie de la famille royale était réunie pour le Te Deum célébré à la Cathédrale de Bruxelles. Mgr Terlinden a présidé cette célébration marquant la Fête du Roi, pour la première fois depuis son ordination comme archevêque de Malines-Bruxelles.

Mgr Terlinden participait pour la première fois comme archevêque de Malines-Bruxelles à la fête du Roi.
(c) Eglise catholique de Bruxelles ©Lysdor Diambra

L'assemblée réunie à Bruxelles comptait sur la présence de plusieurs membres de la famille royale: le Roi Albert II et la Reine Paola tout d'abord, ainsi que la Princesse Astrid, le Prince Laurent et la Princesse Claire. Puisque la célébration consiste à louer Dieu pour le Roi, celui-ci ne participe pas à ce temps solennel.

Où sont les artisans de paix ?

L'archevêque de Malines-Bruxelles, qui présidait ce matin ce Te Deum pour la première fois, met fortement l'accent sur l'actualité de la guerre et de la paix dans son homélie. En évoquant la sinistre actualité, Mgr Terlinden pose la question: "Où est la joie de la paix ? Et où sont les artisans de la paix ? Quel espoir pour les victimes du terrorisme, pour les otages, pour les enfants et les vieillards innocents touchés par les attentats ? La peur, la douleur et le désespoir semblent avoir pris la place de la joie et de la paix…"

Bien sûr, "de nombreuses initiatives de citoyens et d'organisations" existent. Mais sans une "répartition équitable des richesses et des ressources naturelles dans le monde", comme elle est évoquée depuis 60 ans dans "la lettre du pape Jean XXIII, Pacem in Terris", il n'y aura pas de paix. L'archevêque de Malines Bruxelles en appelle à soutenir "les valeurs et les idéaux les plus nobles qui constituent la base de nos démocraties : la liberté, la solidarité, la bienveillance, la justice, le respect de la dignité de l'être humain…"

Mgr Terlinden insiste également sur la place spécifique des chrétiens portés par l'Evangile. “Dans cette recherche commune de construire la paix et la justice, les cultes et les croyants ont aussi leur responsabilité. Cela commence par l’éducation et le souci du respect d’autrui mais aussi par le dialogue et la solidarité."

Pour découvrir l'homélie de Mgr Terlinden (en format PDF)

"Sauve ton peuple, Seigneur..."

Te Deum laudamus (ce qui signifie : Dieu, nous te louons) est chanté lors des jours de fête aussi bien le 21 juillet, jour de la fête nationale que lors de la fête du Roi, le 15 novembre. Un « Te deum » n’est pas une messe. C’est une louange à Dieu que l’on chante pour le remercier des grands moments de la vie et, aujourd’hui, de la nation.

Image d'illustration © CC0 Pixabay (Marcel Elia)

À Toi Dieu, notre louange ! Nous t'acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel, l’hymne de l’univers.

Devant toi se prosternent les archanges, les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ; ils adorent et ils chantent :

Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

C'est toi que les Apôtres glorifient, toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ; c'est toi que par le monde entier l'Église annonce et reconnaît.

Dieu, nous t'adorons : Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.

Christ, le Fils du Dieu vivant, le Seigneur de la gloire,
tu n'as pas craint de prendre chair dans le corps d'une vierge pour libérer l'humanité captive.

Par ta victoire sur la mort, tu as ouvert à tout croyant les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ; tu viendras pour le jugement.

Montre-toi le défenseur et l'ami des hommes sauvés par ton sang : prends-les
avec tous les saints dans ta joie et dans ta lumière.

Sauve ton peuple, Seigneur, et bénis ton héritage.
Dirige les tiens, et conduis-les jusque dans l'éternité.

Chaque jour nous te bénissons ; et nous louons ton nom à jamais
et dans les siècles des siècles.

Daigne, Seigneur, en ce jour, nous garder de tout péché.
Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous.

Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, car nous avons mis en toi notre espérance.
En toi, Seigneur, j'ai mis mon espérance : Que je ne sois jamais confondu !

L'Eglise catholique de Bruxelles a permis aux internautes, via sa page Facebook, d'apprécier le chant qui résonnait dans la Cathédrale ce 15 novembre. ⤵

Catégorie : Eglise Belgique

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