L’Organisation des jeunes universitaires de carrefour pour l’avancement d’Haïti (OJUCAH) existe depuis 1998 et œuvre dans les communautés en implantant des travaux de développement durables visant à améliorer les conditions de vie des pauvres paysans. Elle travaille dans les communautés suivantes : Lavial, La Vallée de Jacmel, La Montagne, Petite Brésilienne, Geffray, Cayes Ga, Denas, Ternier, etc. Elle espère étendre son action à tout le pays. L’association a déjà mené à bien différents projets comme la construction de latrines, adduction de certaines communauté à l’eau potable, mise sur pied de potagers partagés, organisation de cantines dans certains établissement scolaire, etc. La population de ces communautés sont privées de tout depuis le passage de l’ouragan Matthieu en 2016: maisons, habits, nourriture, soins. Il ne lui reste que des lopins de terre. Les membres de l’association désirent à présent combattre l’illettrisme grandissant dans la population valléenne. Beaucoup de jeune adolescent se détourne de l’école pour gagner un peu d’argent ou fuit vers les pays sud-américains. L’OJUCAH a fait le constat que les jeunes ayant réussi à boucler au moins leurs études primaires fondamentales malgré leur situation de pauvreté sont ceux dont les familles possédaient un élevage de chèvres. Les revenus générés par cette activité semblent suffisamment stables pour mettre les familles à l’abri et permettre aux enfants de continuer leur parcours scolaire. En 2020, le projet d’acquisition de troupeaux caprins est donc né afin de redistribuer ces animaux aux familles les plus pauvres. Suite aux résultats obtenus et devant la réussite de la première édition, l’association relance l’initiative. Elle nous revient avec un projet englobant plus de foyers haïtiens prêts à tenter l’expérience pour le bien de leurs enfants.