Mgr Kockerols a assisté aux dépouillements des premières contributions au synode. Son confrère, Mgr Bonny, a poursuivi par une conférence sur la synodalité voulue par le pape François.
"Comment expérimentez-vous, ces temps-ci, tout ce qui se vit dans l’Église de Bruxelles ?" Depuis quelques mois, tout un chacun, engagé(e) en paroisses ou moins proche de l'Eglise, pouvait s'exprimer dans le cadre de la première étape du synode, voulu et lancé par le pape François. Mardi 25 janvier dernier donc, l’équipe Synode du Centre pastoral de Bruxelles s’est retrouvée pour un premier dépouillement des réponses de la première étape. La réunion s’est déroulée autour de Mgr Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles.
La responsable communication du centre pastoral évoque des contributions venant des unités pastorales, d'une réflexion dans les mouvements, dans les aumôneries, les hôpitaux, les maisons de repos, dans les prisons, dans les lieux de solidarité, les écoles, … Outre ces institutions, il y a des réunions de groupes informels à domicile, de chorales, un groupe de tricot… "Plus de 200 fiches nous sont parvenues en 7 langues différentes !", ont constaté les personnes chargées du dépouillement. Elles ont notamment relevé: "Nous nous réjouissons de pouvoir nous échanger en profondeur et de pouvoir communiquer 'à ceux qui nous assemblent malgré nos différences' ce qu’on vit".
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Nouvelle chance pour l'Eglise de Belgique?
Ensuite, Mgr Bonny, évêque d’Anvers, a donné une conférence en français sur le thème: « La synodalité : nouvelles chances pour revitaliser l’Église. Aussi en Belgique ? ». Selon Nathalie Beurrier, Secrétaire décanale pour le Doyenné Bruxelles Sud, qui a a assisté à cette conférence au Forum Renaissance: "Mgr Bonny nous parle d’un synode bergoglien. Le pape François nous lance dans une dynamique spirituelle et pastorale nouvelle, il nous donne l’opportunité de franchir les frontières qui nous séparent les uns des autres. C’est un nouvel élan à la mise en œuvre de Vatican II, dont le dynamisme ne s’est jamais arrêté.
Le pape nous appelle à une écoute mutuelle et à une responsabilité partagée. Il invite chaque fidèle, chaque communauté à se parler et à s’écouter, à s’impliquer dans la particularité de son expérience personnelle et de son intuition. Celui qui écoute nous dit, Mgr Bonny, ne reste pas à l’écart. Il devient co-responsable de la réponse donnée.
Ce processus synodal nous fait passer du particulier à l’universel. C’est ainsi que l’Eglise peut exister en communion, vivre l’unité dans la diversité. Le pape François assumera, décidera et jetera des ponts, il créera unité entre des réalités et des visions différentes. C’est cela la vraie richesse de l’Eglise. Le processus synodal, sources d’espérance, commence localement. Il créera de nouvelles opportunités.
Tout n’est pas encore clair, heureusement ! Cela laissera place à l’Esprit et à l’imprévisibilité de Dieu."
(D'après www.catho-bruxelles.be)