L’étude Ifop pour Ajir observe qu’en 2021, une courte majorité de Français ne croit pas en Dieu (51%). Conséquence logique de ce recul de la croyance, les Français parlent de moins en moins de religion, que ce soit en famille ou avec leurs amis.
A la demande de l'AJIR (Association des Journalistes d'Information Religieuse), 1 018 personnes ont été interrogées par l'IFOP par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 25 août 2021. Le sondage en question explore le rapport qu'entretiennent les Français avec la religion.
Les thématiques abordées sont la fréquence de discussion sur la religion, la croyance en Dieu, la pratique religieuses en temps de pandémie, ou encore le jugement sur la défense des valeurs du catholicisme par le pape François.
Des jeunes qui croient encore
A la question, "croyez-vous en Dieu?", ils sont (encore) 48 % dans la tranche 18-24 ans à répondre par l'affirmative contre 58 % chez les 65 ans et +. Le sondage révèle également que les personnes croyantes se situent très majoritairement à droite de l'échiquier politique. A noter toutefois que 46% des sondés se revendiquant de gauche admettent croire en Dieu.
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L'impact de la pandémie sur la pratique religieuse
Après plus d’un an de crise sanitaire, un peu moins d’un interviewé sur dix (9%) affirme s’être rapproché d’une pratique religieuse. C’est notamment le cas pour les catholiques pratiquants (40%) et les personnes croyantes de confessions non catholique (38%).
Le pape François perd en popularité
Le jugement des catholiques sur la défense des valeurs de leur religion par le Pape François devient très partagé alors qu’il était majoritairement positif en 2016 . 41% pensent qu’il les défend plutôt bien, 44% n'en pensent ni bien ni mal et 15% le perçoivent plutôt mal.
La religion comme vecteur de valeurs positives
De manière générale, 68% des Français estiment que les religions peuvent contribuer à transmettre aux jeunes des repères et des valeurs positives (respect de l’autre, tolérance, générosité, responsabilité), 54% que toutes les religions se valent et 47% que les religions peuvent contribuer positivement aux grands débats de société (bio-éthique, moralisation de l’économie, famille). Ils sont également 47 % à penser que le message et les valeurs du christianisme sont toujours d'actualité.
S.D. avec IFOP
