Présents à Malmedy depuis le début des années 1950, les derniers frères maristes ont quitté la ville. Une messe d’action de grâce a été célébrée dimanche (26 septembre) dans la cathédrale pour les remercier de leur engagement.
Après 70 ans de présence dans la cité malmédienne, les derniers frères maristes ont quitté le diocèse de Liège. Agés, pensionnés, avec des soucis de santé pour certains, ces frères avaient déjà quitté en 2010 l’institut Notre-Dame de Malmedy, une école secondaire d’enseignement qualifiant et de transition qu’ils avaient fondée en 1951. Puis, en janvier dernier, ils avaient fermé la Fraternité Notre-Dame de l’Espérance, qui accueillait les jeunes en difficulté.
Il était tout naturel qu’une messe d’action de grâce soit célébrée pour eux afin de les saluer et de souligner leur travail et leur engagement. Cette cérémonie était présidée par le vicaire général du diocèse de Liège, Éric de Beukelaer, dans la cathédrale centenaire de Malmedy. Elle avait pour thème: « Et la mission continue … » En effet, le départ des maristes ne signifie pas la fin de la mission auprès des jeunes. Dès la création de l’école technique et professionnelle de Malmedy dite IND (Institut Notre-Dame), cette mission a été portée par un comité local motivé et dynamique ainsi que par le corps professoral. La Direction de l’IND est ensuite passée aux mains d’une femme et d’une équipe de laïcs qui continuent à s’engager dans le même esprit pour le bien-être de la jeunesse.
Cette messe a été suivie d’une séance académique avec plusieurs intervenants. M. Louis Fontaine (membre du Pouvoir Organisateur) s’est ainsi livré à un rappel historique sur la fondation de l’école, tandis que le Bourgmestre de Malmédy, M. Jean-Paul Bastin, a évoqué les liens qui se sont noués entre les Frères et la ville.
Présent également à cette journée, le provincial des Frères Maristes, Frère Robert Thunus, est venu rappeler quant à lui l’engagement des Frères au long des années et ce qu’est la Fraternité mariste (qui a fêté ses 200 ans en 2017). Enfin, le père Patrick Bonte, Vicaire épiscopal, est quant à lui revenu sur le sens de la vie consacrée.
P.G.