
Ce sont trois signes d’espérance.
Le Congrès Mission tout d’abord. Annoncé pour le premier week-end d’octobre, il a été reporté de quelques mois. Mais la dynamique est là. Objectif du projet? Célébrer! Au terme d’une pandémie qui n’en finit pas de finir, permettre aux chrétiens de se retrouver pour prier, réfléchir, tisser des liens, approfondir leur foi.
Le Forum RivEspérance aussi. Programmé pour le deuxième week-end d’octobre, il aura bel et bien lieu le deuxième week-end d’octobre. Objectif du projet? Inventer des chemins de transition. Au cœur d’une crise qui n’en est qu’à ses débuts, inviter les chrétiens et les gens de bonne volonté à s’interroger sur l’avenir, à s’engager au présent, à se mettre en mouvement.
Le prochain synode enfin. Prévu pour débuter le 17 octobre dans sa phase diocésaine, il se terminera par une grand-messe romaine deux ans plus tard. Objectif du processus? Vivre une expérience commune. Au centre d’une institution structurellement pyramidale, inventer des chemins de synodalité, construire de nouvelles manières de faire Eglise, expérimenter l’exercice de la responsabilité partagée.
Ce qui est signe d’espérance? C’est de voir des baptisés en marche. Le Congrès Mission et le Forum RivEspérance ne sont pas des initiatives qui viennent du « haut ». Et aujourd’hui, ces projets ne sont pas essentiellement portés par des clercs. Ce sont des laïcs qui les font vivre, et notamment bon nombre de jeunes. Ils s’y engagent avec leur souffle et leurs charismes. Mais pas dans leur coin. Ils s’y engagent dans un esprit de communion, aux côtés de prêtres, et en bonne entente avec les structures ecclésiales.
Ces croyants sont des signes d’espérance. Car ils se montrent conscients de la liberté – et de la responsabilité – donnée par leur baptême. Car ils comprennent qu’ils ne peuvent sans doute transformer l’Eglise, mais qu’ils peuvent la mettre en mouvement. Car ils nous appellent à les rejoindre, à les soutenir, à nous engager et à célébrer avec eux.
Que ce mois d’octobre annonce aussi une puissante évolution des processus synodaux vaticanesques ne peut pas être qu’un hasard de calendrier. Nous voulons y voir aussi le signe d’une Eglise qui change.
Vincent DELCORPS