En avril, la pastorale des jeunes de Bruxelles a organisé une marche pour les JMJ sur les chemins de Compostelle avec différents collaborateurs pastoraux. A cause de la pandémie, la marche initialement censée durer cinq jours a été réduite à une journée. La proposition était lancée à chacun de continuer de son côté. Six jeunes ont tenté l'expérience.
La journée de marche a été lancée en présence de Mgr Kockerols. Les participants ont ensuite relié la basilique de Koekelberg à la basilique Saint Martin à Halle pour un périple de 20 km. Tous ont finalement reçu leur cachet de pèlerin de Saint-Jacques. Au terme de cette première journée de marche, la proposition était lancée à tous les participants de prolonger la marche de leur côté, muni du carnet préparé à l'origine pour les cinq jours de marche. Six jeunes ont tenté l'expérience. Elles se sont lancées sur la route ensemble et ont dormi chez l'habitant. Elles témoignent d'une expérience très riche :
« Au départ, j’étais un peu triste que l’on ne puisse pas faire toute la semaine. Mais après, le fait que l’on nous autorise à continuer de nous-mêmes m’a fait plaisir. C’est pour cela, qu’avec d’autres filles nous avons continué, de façon un peu improvisée, sur les chemins et vers les destinations prévues par les organisateurs. Tout cela, nous a permis de rencontrer de chouettes personnes qui, pour certaines, nous ont accueillies chez elles. » Gaëtane
« Au départ, je m’étais inscrite à cette semaine de marche pour savoir un peu où j’en étais dans ma foi. La semaine étant réduite à un seul jour à cause de la situation, j’avais planifié d’autres choses pour la suite de la semaine, que j’ai finalement annulées à la seconde où j’ai vu que quelques-unes étaient motivées pour continuer la marche. Quatre jours et plus de 90km à pied plus tard, cela aurait été impossible pour moi de ne pas avoir la foi. Des inconnus nous ont accueillis chez eux et nous ont offert à manger et bien plus. Une expérience spontanée comme ça, ça change notre vision sur tout. C’est quelque chose que tout le monde devrait avoir la chance de vivre. » Alice-Anne
« Personnellement, je n’ai pas fait tous les jours dû à certains empêchements mais j’ai rejoint les filles en cours de route! On a simplement marché, rigolé et appris beaucoup de choses sur nous et sur les autres. C’est une expérience exceptionnelle de marcher sans vraiment avoir d’objectif, on s’est juste laissé vivre et c’était vraiment génial. C’est le genre d’expérience que l’on n’oublie pas et qui change notre vision sur plein de situations! Si je devais repartir dans cette aventure, je le ferais les yeux fermés. » Ann-Charlotte
« Pour ma part, j’étais partie pour une journée pour vivre une marche avec des amis et faire des rencontres. Mais cette journée s’est transformée en plusieurs jours à improviser. Je n’ai pas fait la semaine complète car j’ai dû partir plus tôt mais j’ai pu vivre cette marche jusqu’au mercredi et j’ai pu vivre une expérience formidable où j’ai pu partager ma foi et l’approfondir. Ça a été une expérience unique et si c’était à refaire, je la referais sans hésitation. » Valentine
« J’attendais cette journée depuis longtemps, j’avais envie de retrouver des amis, une ambiance, ma foi, de vivre une expérience et une aventure ! Lorsque j’entendis ces paroles « s’il y en a assez fous pour continuer, on les laissera continuer » je me suis sentie concernée, j’étais déterminée à vivre quelque chose d’assez improbable et visiblement je n’étais pas là seule… À travers cette marche improvisée, on a pu vivre un retour à l’essentiel, faire des rencontres, se sentir accueillies, faire vivre notre foi… enfin bref, on a pu découvrir le Seigneur sous tous ces aspects et si c’était à refaire, j’y foncerai les yeux fermés car je n’oublierai jamais que peu importe où je vais le Seigneur est là pour me guider et veiller sur moi et cette marche me l’a confirmé une nouvelle fois. " Noémie
Pour ceux qui voudraient tenter l'expérience, le carnet de route est toujours disponible sur ce lien.