Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de l’Archevêché de Malines-Bruxelles, était l’invité de l’émission « Bruxelles ma belle » sur RCF Bruxelles. Il a expliqué à Delphine Freyssinet, pourquoi un retour des célébrations n’était actuellement pas envisagé.
En France, en Suisse et en Belgique, de plus en plus de catholiques se font entendre pour réclamer un retour des messes. Si certains mettent en avant le rôle de cohésion sociale des célébrations, d’autres estiment que leur suspension porte atteinte à la liberté de culte. En France, rapporte le quotidien La Croix, des catholiques se sont mobilisés le week-end des 14 et 15 novembre devant le parvis des églises d’une vingtaine de villes pour réclamer le retour des messes publiques, alors que certains évêques et d’autres fidèles appellent à la patience.
« L’Eglise doit être partie prenante d’une responsabilité dans la cité », explique Mgr Kockerols. L’évêque auxiliaire de Bruxelles dit comprendre et partager la peine des personnes qui ne peuvent pas se rassembler pour partager l’eucharistie. « Mais, poursuit Mgr Kockerols, notre responsabilité à l’égard des autres est tout aussi importante. Nous ne devons pas prendre ce risque (…) Les pouvoirs publics disent qu’il y a trop de danger de contamination dans les rassemblement donc il faut les limiter au maximum. (…) Donc, pour l’instant, pas de retour aux célébrations, non. »
Ecoutez un extrait de l’intervention de Mgr Kockerols, interrogé par Delphine Freyssinet