Au fur et à mesure des conflits en Asie, en Amérique centrale et latine, en Europe du sud-est et à travers l’Afrique, le service jésuite des réfugiés a apporté une réponse humaine. Des témoignages venus des réfugiés ponctueront la fête anniversaire, prévue le 14 novembre.
Le Jesuit Refugee Service (JRS) accompagne les réfugiés depuis 40 ans. Le 14 novembre marque la date à laquelle, en 1980, le père Pedro Arrupe SJ fonda le Service jésuite des réfugiés. Face au défi d'accueillir les sud-vietnamiens, entre autres questions migratoires, le prêtre jésuite a écrit à plus de cinquante provinces jésuites à propos de la situation, avec l'idée que l'ordre ignatien, très actif à travers le monde, était bien placé pour coordonner une réponse humanitaire mondiale. 40 ans plus tard, le JRS poursuit sa mission consistant à "être avec plutôt que de faire pour" nos sœurs et frères réfugiés dans le monde entier.
Pour honorer son héritage et les bénéficiaires du monde entier, le personnel, les bénévoles, les bienfaiteurs, les dirigeants et les partenaires en mission du JRS, invitent à se joindre à l'événement virtuel du 40e Anniversaire : 40 Ans d'Accompagnement le samedi 14 novembre 2020, 15h CET (heure de Rome).
En participant à cet évènement, une connexion avec la communauté mondiale sera possible et montrera la réalité de la mission dans les 56 pays où le JRS est présent. Après les débats ce 14 novembre, une messe anniversaire prendra place à 17h30, célébration présidée par Arturo Sosa SJ, Supérieur Général de la Compagnie de Jésus. L'événement et la messe seront diffusés en direct sur Zoom en anglais, français et espagnol.
AF de Beaudrap
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Le père James Martin a travaillé pour JRS en tant que jeune jésuite à Nairobi, au Kenya. Il explique ce que le passage au Jesuit Refugee Service a changé dans sa vie: "je suis tombé amoureux des réfugiés avec lesquels j’ai travaillé, et qu’ils m’ont aidé à agrandir mon cœur et ma capacité de compassion. Avant mon temps auprès de JRS, les « réfugiés » semblaient une sorte de masse de personnes sans nom et sans visage. Je me sentais désolé pour eux, bien sûr, mais ils ne semblaient qu’être une catégorie abstraite de personnes. Mais c’est tout le contraire : ce sont des individus, des hommes, des femmes et des enfants avec des histoires. Ce ne sont pas des « réfugiés » autant qu’ils sont des gens comme « Edith » et « Samuel » et « Gauddy » et « Sarah » et « Augustino ». Je pense que c’est ainsi que Dieu nous voit : comme des individus bien-aimés, chacun avec notre propre histoire, chacun de nous est précieux aux yeux de Dieu."
D'autres témoignages sur l'action menée depuis 40 ans sur le site JRS Europe