La prudence est de mise à la suite de cambriolages commis dans des églises entre le 1er et le 10 octobre dans le diocèse de Namur. Ce sont les régions d’Andenne, de Ciney et de Rochefort qui ont été la cible des malfaiteurs.
Le mode opératoire est identique, puisque les vols ont été effectués pendant la nuit et avec effraction, en fracturant une porte secondaire. Par ailleurs, les objets dérobés sont « en métal brillant », quelle que soit leur valeur patrimoniale réelle.
Le chef de corps de la police locale Condroz Famenne, Jean-Pierre Descy, insiste sur la nécessité d’informer les services de police, afin que « des faits puissent être traités judiciairement et que les suites appropriées puissent y être données (liens entre faits – possibilités d’élucidation) ». Transmettre des alertes via les réseaux sociaux s’avère inopérant, rappelle-t-il. En cas de doute ou lors de l’observation d’agissements suspects, mieux vaut prévenir au 083 687 300 ou au numéro 101.
Parmi les mesures de sécurité à appliquer, il importe de veiller notamment au bon état des portes secondaires et à la sécurisation de ces accès secondaires, de recourir à un éclairage avec un détecteur de mouvement… Le CIPAR, le Centre interdiocésain du patrimoine et des arts, a compilé un ensemble de consignes de sécurité, sur base de « bonnes habitudes » à adopter par l’ensemble de la communauté paroissiale.
Toujours dans le cadre de la sécurisation des édifices religieux, en août dernier, le CIPAR rencontrait Lucas Verhaegen, responsable fédéral de la lutte contre le vol d’œuvres d’art. Celui-ci épinglait les trois maîtres-mots des malfrats: « Un voleur est sensible à la vitesse, à la facilité et à l’anonymat. »
Pour toute demande d’information supplémentaire, le service patrimoine de l’évêché de Namur est à la disposition des fabriques d’église.
AT