Dans la ville de Kisangani dans la province de Tshopo en République démocratique du Congo, la population vit essentiellement de l’agriculture sur brûlis combinée à une activité de pêche et de petit élevage. Le taux de chômage y est très élevé, car de nombreuses entreprises ont disparu. L’activité commerciale est devenue plus informelle. L’agglomération compte un million d’habitants et au cœur de celle-ci, réside la Congrégation des Sœur de la Sainte Famille. Cette congrégation a été fondée en 1937 et n’est composée que de religieuses autochtones. Aujourd’hui, elle compte quatre-vingts huit résidentes. Ces dernières apportent leur soutien à la population par le biais de centre d’accueil pour les plus défavorisés ou par leurs activités dans les dispensaires. Autrefois subsidiées par le diocèse et les œuvres pontificales, la congrégation doit maintenant faire face à la disparition de ces financements. Les sœurs ont alors émis un projet de micro-entreprise avec la mise sur pied d’une porcherie. La viabilité du projet a été évaluée par une étude de terrain. La viande de porc fait partie des produits les moins onéreux pour la population qui apprécie également le fait que ce soit une viande blanche. Les habitants de Kisangani ont besoin d’un apport plus important en protéine animale que ce qui existe actuellement sur le marché. Cette activité génératrice de revenus contribuera à l’autonomisation de la congrégation. Différents devis ont donc été établis : pour l’achat des bêtes, la construction des infrastructures, la formation des sœurs…Au-delà de la phase de production, les Sœurs devront également prendre en charge la commercialisation de la viande. Tout cela représente un vrai défi. Le budget déjà réuni pour ce projet n’est pas assez élevé, elle sollicite une aide de huit mille euros afin de pourvoir le finaliser.(Appel 28)