Ce mardi 10 décembre, Journée internationale des droits humains, Amnesty International appelle le public à participer massivement à la première « Manifestation à domicile » en postant sur les réseaux sociaux la photo d’une bougie Amnesty allumée, accompagnée du ashtag #ProtestFromHome.
« Nous assistons partout dans le monde à une offensive généralisée des droits humains, lesquels régressent. La situation est telle qu’il est nécessaire d’entrer en résistance. En ce 10 décembre, nous appelons chacun et chacune à manifester son attachement à ces droits qui nous protègent toutes et tous, notamment en allumant une bougie Amnesty, en diffusant son image sur Facebook, Twitter, Instagram, etc. et en l’accompagnant du hashtag spécialement dédié à cette action« , explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
Ce 10 décembre, Amnesty International organisera également à la place Rogier à Bruxelles, de 16h30 à 19h30, une projection lumineuse animée présentant les visages de jeunes dont les droits humains sont bafoués. Dans le même temps, des militant·e·s inviteront les passant·e·s à écrire des lettres et à signer une pétition en faveur de ces jeunes.
Un marathon des lettres
Cette projection aura lieu dans le cadre de la plus grande campagne mondiale en faveur des droits humains, appelée Marathon des lettres en Belgique, qui a lieu aux alentours du 10 décembre dans plus de quarante villes et communes à Bruxelles et en Wallonie. Cette année, Amnesty International met en avant les droits de l’enfant et les jeunes militant(e)s, et propose au public d’agir pour des jeunes du Bélarus, du Canada, de Chine, d’Egypte, de Grèce, d’Iran, du Mexique, du Nigéria, des Philippines et du Soudan du Sud.
« Parmi ces jeunes, certains sont mis en danger simplement en raison de leur engagement en faveur des droits humains, comme ces deux sauveteur·se·s qui risquent vingt-cinq ans de prison pour avoir pris part à des opérations de sauvetage de migrants en Grèce. Nous en sommes là. Cette régression des droits fondamentaux doit être combattue; la rédaction d’une lettre est une façon concrète et efficace d’agir dans ce sens », explique encore Philippe Hensmans.
Source: Amnesty International Belgique