COP25: atteindre la neutralité carbone d’ici 2050


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COP25: atteindre la neutralité carbone d’ici 2050
Par Sophie Delhalle
Publié le - Modifié le
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A Madrid, la COP25 vient de débuter ses travaux qui s'étaleront du 2 au 13 décembre 2019. La volonté de cette COP est de relever l'ambition des contributions en vue de l'échéance de 2020. Pour que les accords de Paris ne sonnent pas comme une trahison.

La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25 se déroulera donc du 2 au 13 décembre 2019 sous la présidence du gouvernement du Chili (pays initialement désigné pour accueillir l’événement) et sera organisée avec le soutien logistique du gouvernement espagnol.

L’objectif de la conférence est de passer aux étapes suivantes du processus ONU Changements climatiques. L’un des objectifs clés définis après l’adoption des directives de mise en œuvre de l’Accord de Paris, conclu l’an dernier lors de la COP24 en Pologne, est d’accomplir plusieurs tâches pour la réalisation intégrale de l’accord de Paris sur le changement climatique.

"L’Humanité, qui subit les conséquences du dérèglement climatique, doit choisir entre l’« espoir » d’un monde meilleur en agissant ou la « capitulation », a déclaré ce lundi Antonio Guterres à l’ouverture de la COP25 à Madrid.

Le secrétaire général de l’ONU a donc mis en garde les représentants des quelque 200 pays signataires de l’accord de Paris, dont une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement. "Voulons-nous vraiment rester dans l’Histoire comme la génération qui a fait l’autruche, qui flânait pendant que le monde brûlait ?", a-t-il notamment lancé à l'assistance.

Entre capitulation et espoir, pour Guterres, il nous faut opter pour le second qui est un "chemin de résolution et de solutions durables" dans lequel les énergies fossiles restent là où elles devraient être, dans le sol. Car l'objectif, a rappelé le secrétaire général, est d'atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, ce qui impose aux Etats d'en finir aussi avec « l’addiction au charbon ». Soulignant sa « frustration » face à la lenteur des changements, il a aussi répété son appel à agir de façon radicale et urgente.

Antonio Guterres a également invité les délégués à écouter "les foules qui réclament le changement", à ouvrir les yeux devant la menace imminente et à garder l’esprit ouvert face à l’unanimité de la science. "Faisons preuve de la volonté politique que les peuples attendent de nous. Faire moins serait trahir la famille humaine dans son ensemble et toutes les générations à venir". a-t-il enfin affirmé.

En effet, les signataires de l’accord de Paris sont pressés de toute part d’accélérer les mesures pour réduire plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre et espérer encore un peu limiter le réchauffement à +2ºC, voire +1,5ºC, par rapport à l’ère pré-industrielle.

S.D. avec Le Soir

 


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