Tel est le titre évocateur choisi par Jean-Yves Buron pour son premier roman. Afin d’en financer la publication, il a lancé un crowdfunding. Mais pourquoi ce livre?
Jean-Yves Buron a voulu écrire un roman qui parle de la nécessité de changer une société cynique et épuisante en un monde apaisé et convivial. Une histoire inspirée de son expérience dans le secteur des initiatives citoyennes. En effet, Jean-Yves travaille depuis plusieurs années au sein d’Entraide et Fraternité, il est aussi l’un des pivots de l’opération Thermos à Liège. Il est également co-fondateur et volontaire du Val’heureux, la monnaie citoyenne liégeoise. Mais la liste de ces engagements est bien plus longue …
Entre fiction et réalité citoyenne
Après plus de trois ans d’écriture et une année de relecture, Jean-Yves a donc décidé de publier son « bébé », 330 pages tout de même. Le monde est moche, la vie est belle est un récit atypique qui aborde non sans humour les contradictions de la société contemporaine, et propose une plongée dans le monde des initiatives citoyennes de Transition écologique et solidaire (potager partagé, circuit-court, monnaie citoyenne, repair café, coopérative, etc).
Ce roman mêle ainsi la fiction (l’histoire de Mark, dépeinte avec une dose de fantastique et d’absurde) à la réalité du terrain, dans l’univers des alternatives citoyennes. « Il est inspiré de la littérature absurde que j’affectionne ainsi que de nombreuses discussions, lectures, expériences de terrain, rencontres et surtout de quinze années passionnantes vécues à Liège où l’on trouve tant de projets citoyens inspirants » explique Jean-Yves sur la plateforme de crowdfunding où il présente son projet. Roman didactique ou manuel romanesque ? « Je ne sais pas mais j’ai voulu écrire une histoire amusante qui, en même temps, sensibilise aux enjeux de la transition écologique » peut-on encore lire dans la présentation du livre sur Crowd’in.
Bientôt un troisième palier
Jean-Yves a également pour passion la musique qui traverse le roman en filigrane. Une discographie est d’ailleurs proposée à la fin de l’ouvrage. L’auteur a également écrit deux chansons (qui se retrouvent dans le récit) dont l’une, enregistrée, a été diffusée via les réseaux sociaux. Et il faut croire que ce projet d’écriture enthousiasme – du moins les 162 actuels contributeurs ; à une semaine de la clôture de la collecte de fonds, le deuxième palier de 5000 euros a déjà été largement dépassé. Le compteur affiche aujourd’hui près de 7000 euros. Si ce nouveau palier est atteint, Jean-Yves pourra envisager une campagne de promotion de son roman auprès des librairies de Bruxelles et de Wallonie.
Pour soutenir ce projet ou simplement en savoir plus, cliquez sur ce lien.
S.D.