Le 15 août est synonyme de fête mariale. La dévotion populaire à la Vierge s'est particulièrement développée à Liège, dans le quartier d'Outremeuse. Plusieurs sanctuaires, liés aux apparitions de la Vierge, ont été reconnus, chez nous, à Banneux et Beauraing, mais aussi dans le monde. Des lieux importants de pèlerinage, dont la fréquentation ne faiblit pas. Mais comment les hommes d'Eglise considèrent-ils la figure de Marie? Quel regard portent-ils sur la Mère du Christ?
Le 15 août est synonyme de fête mariale. La dévotion populaire à la Vierge s'est particulièrement développée à Liège, dans le quartier d'Outremeuse. Plusieurs sanctuaires, liés aux apparitions de la Vierge, ont été reconnus, chez nous, à Banneux et Beauraing, mais aussi dans le monde. Des lieux importants de pèlerinage, dont la fréquentation ne faiblit pas. Mais comment les hommes d'Eglise considèrent-ils la figure de Marie? Quel regard portent-ils sur la Mère du Christ?Nous vous proposons une série de témoignages liégeois, rassemblés dans la rubrique "Ils nous parlent de Marie". Découvrez avec quels mots et quelles images ces hommes d'Eglise parlent de Marie. Une série qui débute aujourd'hui avec l'abbé Eric de Beukelaer,vicaire épiscopal au temporel dans le diocèse de Liège.
Celle qui ramène vers le Christ
DR
"Mon premier souvenir de Marie est sans doute celui de la statuette de Marie dans la crèche de Noël de mes parents.
Marie est l'icône de la vie chrétienne et celle qui - spirituellement - nous ramène vers le Christ incarné. On se « fabrique » si aisément mentalement un « Jésus qui me ressemble » (un Jésus progressiste pour les progressistes; un Jésus conservateur pour les conservateurs; un Jésus modéré pour les modérés,….etc.) Uni à Marie, c’est le Verbe fait chair que l’on prie. Je la prie donc régulièrement et garde toujours un chapelet en poche, que je sors et pose discrètement au creux de ma main, quand je dois prendre la parole: une façon de me rappeler que c’est comme fils de l’Eglise que je dois tenter de m’exprimer. Comme sanctuaire, j’aime bien Banneux, mais d’autres sites me parlent également.
Sans doute, l’image de la ‘Mater Admirabilis’, une peinture murale de Notre-Dame, se trouvant dans le couvent de la Trinité des Monts à Rome. Ma famille maternelle priait celle qu’ils appelaient « Mater », à la suite de deux grandes-tantes religieuses du Sacré-Coeur, la congrégation qui occupait alors la Trinité des Monts. Etudiant à Rome, j’ai été plusieurs fois me recueillir sur place. J’étais seul. Il faisait calme et frais. Une ambiance mariale, en quelque sorte..."
Propos recueillis par Sophie DELHALLE
"Ils nous parlent de Marie": Paul Wafflard (2/4)
