Ancien chef du gouvernement italien, Enrico Letta est convaincu que la construction européenne a besoin d’être consolidée. Il présentera ses pistes le 28 janvier à Bruxelles.
La construction européenne vacille et menace de s’écrouler sous le coup d’opinions aigries, attisées par les populismes. De l’intérieur, ses bases sont non seulement menacées par le Brexit, mais, plus largement, par des opinions déboussolées qui se considèrent délaissées par l’Union européenne. Et à l’extérieur, les railleries de Trump, la défiance de Poutine et les provocations d’Erdogan exigent plus que jamais des Européens de se prendre en main. D’autant que notre continent doit répondre aussi aux grands bouleversements que sont l’augmentation de la population mondiale, les arrivées de migrants, le changement climatique et les mutations rapides de l’économie. À l’Europe aujourd’hui de s’affirmer pour devenir une puissance de valeurs.
Tel est le message d’Enrico Letta (photo) qui préside aujourd’hui l’Institut Jacques Delors. L’ancien Premier ministre de la république italienne a choisi de s’adresser à la tribune des Grandes Conférences Catholiques pour exposer les mesures qu’il préconise en vue de démocratiser le fonctionnement de l’Union européenne et réconcilier le projet européen avec ceux qui s’en estiment les perdants ignorés.
Enrico Letta a choisi comme titre de sa conférence celui de son dernier ouvrage: "Faire l’Europe dans un monde de brutes".
Lundi 28 janvier à 20h30 - Square-Brussels Convention Centre (Mont-des-Arts)
S’il n’est plus possible de réserver pour cette soirée, il reste néanmoins un certain nombre (limité) de places qui seront mises en vente le soir même. Il faut alors se présenter à l’accueil, peu avant 20h30, pour acheter un ticket à prix unique (25 €)
Infos: 02.543 70 99 (du lundi au vendredi de 9 à 12 heures) www.grandesconferences.be
