Ce dimanche 20 janvier 2019, une vingtaine de jeunes du diocèse – qui ont demandé à recevoir le baptême – ont rencontré l’évêque de Tournai. Pour se présenter, expliquer ce qui les motive, et poser beaucoup de questions.
Ils viennent de Montignies-sur-Sambre, Ghlin, Houdeng, Lessines, Soignies ou encore Tournai. Âgés de 11 à 15 ans, parfois en chemin depuis plus d’une année, ils souhaitent recevoir les trois sacrements de l’initiation chrétienne : le baptême, la confirmation et l’eucharistie. Cette étape importante de leur vie, elle se déroulera près de chez eux, dans l’unité pastorale où ils cheminent, lors de la prochaine veillée pascale. Avant cela, ils se retrouveront encore une fois tous ensemble lors de l’Appel décisif, le 10 mars prochain à Jemappes.
Ce dimanche 20 janvier, le service du catéchuménat les invitait donc à se rencontrer, à l’évêché de Tournai. Avec leurs accompagnateurs, après un petit temps d’accueil, ils se sont d’abord rendus dans la Cathédrale Notre-Dame toute proche. La technologie avait fait irruption dans l’édifice puisque des codes QR, déchiffrables à l’aide de smartphones, avaient été posés sur divers objets symboliques et renvoyaient à des explications. En trois groupes, les jeunes participants ont ainsi pu répondre aux questions rassemblées dans leur livret, le temps d’un véritable petit jeu de piste entre les fonts baptismaux, la cathèdre et le blason de l’évêque, l’autel,…
À bâtons rompus
Retour à l’évêché. Les catéchumènes se sont dirigés vers un petit salon dans lequel Mgr Harpigny reçoit parfois ses invités. Le maître des lieux a accueilli ses jeunes visiteurs en serrant la main à chacun et chacune. Un peu intimidés, ils se sont présentés à l’évêque, indiquant la ville où ils vivent et sont accompagnés vers les sacrements, expliquant parfois pourquoi ils ont demandé le baptême. Christine Merckaert, responsable du service diocésain du catéchuménat, les a aussi invités à poser des questions à leur hôte.
Au fil des minutes, la parole devient plus facile, les jeunes se lancent, les demandes fusent : « Depuis quand êtes-vous évêque ? », « C’est intéressant, comme métier ? », « Est-ce que vous voyez la vie différemment depuis que vous êtes évêque ? » ou « Une femme peut-elle devenir évêque ? ». Sans éluder aucune question, Mgr Harpigny, le sourire aux lèvres, tente de satisfaire leur curiosité.
Des gestes pour comprendre
L’après-midi est déjà bien avancé quand catéchumènes et accompagnateurs gagnent la chapelle Saint-Vincent, la chapelle de l’évêque. Chant et Evangile évoquent les noces de Cana. Après quelques explications sur l’anneau, la croix ou la calotte que porte un évêque, Mgr Harpigny s’éloigne de l’autel et fait face aux vitraux. Il détaille ainsi quelques scènes, qui résument brièvement la vie de Jésus.
Parmi elles, les noces de Cana, justement. Un épisode qui montre comment Jésus aimait vivre au milieu des hommes, partageant leur quotidien et leurs joies. Et comment, par des gestes pouvant être compris de tous, il voulait enseigner qui il était vraiment, chemin de vie, de guérison et de salut.
Avant de se quitter et de rentrer chez eux, un peu partout dans le diocèse, les catéchumènes ont reçu le Credo. Récité d’abord par les baptisés de la petite assemblée. Puis repris sur un feuillet, pour qu’ils puissent, d’ici leur baptême, le relire, le comprendre, le méditer et l’apprendre.