Nicolas Baijot et Noé Vermeer affichent une belle sérénité. Et ils sont convaincus que ce sera comme ça jusqu’à ce dimanche 17 juin, jour où ils recevront, des mains de Mgr Vancottem, l’ordination sacerdotale. A l’issue de l’ordination, c’est l’évêque encore qui leur annoncera le lieu où ils feront leurs premiers pas dans le ministère. Tous deux sont confiants. Noé Vermeer qui aime écouter, conseiller… se verrait bien missionnaire mais dans le diocèse. “Que ta volonté soit faite” ponctue Nicolas. Patience…
Tous les regards seront braqués sur eux lorsque, le dimanche 17 juin, à 15h, ils feront leur entrée dans la cathédrale Saint-Aubain. Moment d’émotion pour les ordinands comme pour les familles, les amis… tous ceux qui les ont accompagnés au fil de ces années de discernement, de formation.
Noé Vermeer, 29 ans, est né à Shyanda, au Rwanda. Il a un peu plus de 3 ans lorsqu’il est adopté par la famille Vermeer qui vit à Bioul. Une famille de cinq enfants qui entoure ce bambin différent, Noé est né sans bras. Particularité qui ne l’a jamais empêché de vivre, de faire du sport – de la natation, du taekwondo…-, de jouer de la batterie, de voyager… »J’aime voir le monde. J’aime entendre le cœur du pays battre. Je ne vais pas à l’hôtel et encore moins à la plage. » Sa priorité: rencontrer les gens. Noé est ainsi passé par la Colombie, l’Equateur, l’Australie… Dans ses projets: le Vietnam. Il y a quelques mois, de passage au Rwanda, il a retrouvé ses parents biologiques. Un fameux moment d’émotion. Noé a toujours le sourire, la “banane” comme on dit aujourd’hui. Bonne humeur, sens de la dérision… caractérisent le futur prêtre.
Nicolas Baijot a lui 30 ans. Il passe ses premières années en Allemagne où son papa est militaire. Alors qu’il hésite entre étudier pour devenir ingénieur des Eaux et Forêts et travailler, il entre à l’armée, au Génie de Jambes. Nicolas fait partie du service de décontamination chimique, biologique, radiologique et nucléaire. Nicolas Baijot a ainsi fait partie de l’équipe chargée du déminage du fort de Loncin. Le futur prêtre reconnaît avoir accompli sa mission sans stress. Nicolas se contentant d’un commentaire laconique: »Nous sommes entraînés pour… » Avec l’armée, les missions l’ont mené bien loin de Malonne où vit sa famille. Il est ainsi allé en Pologne, en Afghanistan ou encore en Azerbaïdjan. Un jeune homme rayonnant, fier de ses trois petites sœurs et toujours de bonne humeur. Voilà sans doute ce qui a su séduire les jeunes du patro de Mettet, paroisse où il a été un stage. Au départ, il a animé la messe du camp. Dès la rentrée, les patronnés lui demandaient des animations chrétiennes tout au long de l’année (…)
Noé Vermeer, 29 ans, est né à Shyanda, au Rwanda. Il a un peu plus de 3 ans lorsqu’il est adopté par la famille Vermeer qui vit à Bioul. Une famille de cinq enfants qui entoure ce bambin différent, Noé est né sans bras. Particularité qui ne l’a jamais empêché de vivre, de faire du sport – de la natation, du taekwondo…-, de jouer de la batterie, de voyager… »J’aime voir le monde. J’aime entendre le cœur du pays battre. Je ne vais pas à l’hôtel et encore moins à la plage. » Sa priorité: rencontrer les gens. Noé est ainsi passé par la Colombie, l’Equateur, l’Australie… Dans ses projets: le Vietnam. Il y a quelques mois, de passage au Rwanda, il a retrouvé ses parents biologiques. Un fameux moment d’émotion. Noé a toujours le sourire, la “banane” comme on dit aujourd’hui. Bonne humeur, sens de la dérision… caractérisent le futur prêtre.
Nicolas Baijot a lui 30 ans. Il passe ses premières années en Allemagne où son papa est militaire. Alors qu’il hésite entre étudier pour devenir ingénieur des Eaux et Forêts et travailler, il entre à l’armée, au Génie de Jambes. Nicolas fait partie du service de décontamination chimique, biologique, radiologique et nucléaire. Nicolas Baijot a ainsi fait partie de l’équipe chargée du déminage du fort de Loncin. Le futur prêtre reconnaît avoir accompli sa mission sans stress. Nicolas se contentant d’un commentaire laconique: »Nous sommes entraînés pour… » Avec l’armée, les missions l’ont mené bien loin de Malonne où vit sa famille. Il est ainsi allé en Pologne, en Afghanistan ou encore en Azerbaïdjan. Un jeune homme rayonnant, fier de ses trois petites sœurs et toujours de bonne humeur. Voilà sans doute ce qui a su séduire les jeunes du patro de Mettet, paroisse où il a été un stage. Au départ, il a animé la messe du camp. Dès la rentrée, les patronnés lui demandaient des animations chrétiennes tout au long de l’année (…)
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