L’ouverture au monde est l’une des missions que les établissements scolaires poursuivent. Avec le retour du printemps, les instituteurs organisent des excursions, des voyages en classe verte ou en classes de mer. Ces activités à première vue récréatives donnent lieu à des activités pédagogiques dans le domaine des sciences, de l’histoire et de la géographie. L’apprentissage par l’expérience est un moteur puissant pour le développement intellectuel des enfants. Délaisser les bancs et les tableaux, apprendre autrement est une réelle opportunité pour certains élèves allergiques aux salles de classe. Dès leur retour dans l’établissement scolaire, les acquis seront utilisés lors de travail de groupe ou d’exposé individuel. Pendant ces sorties, les professeurs et accompagnants veillent également à l’autonomisation des enfants et à leurs capacités à s’adapter à un nouvel environnement. Les parents sont sollicités financièrement par les écoles pour l’organisation de ces activités. Pour les familles cela va représenter un effort budgétaire supplémentaire car il ne s’agit pas seulement du prix du voyage mais aussi de l’achat de matériel comme les sacs de couchage, des bottes en caoutchouc, des vêtements adaptés. Pourtant ils n’ont pas vraiment le choix, exclure leurs propres enfants de cette possibilité d’épanouissement est très culpabilisant et peut créer des tensions. Aidons ces familles et ces enfants à ne pas être stigmatisés d’avantage par leur manque de moyens financiers.