RCF, le réseau de radios chrétiennes francophones, a choisi cette année le mot "sobriété" comme fil rouge pour vivre le Carême. Une programmation spéciale a été prévue pour accompagner les auditeurs sur le chemin de la sobriété.
A partir de ce mercredi 14 février, Mercredi des Cendres, et pendant les quarante jours du Carême, RCF va accompagner ses auditeurs avec des propositions diverses destinées à ceux qui vivent le Carême (en pratiquant le jeûne, la prière et l’aumône), à ceux qui veulent en approfondir le sens, à ceux qui ont besoin d’outils concrets pour le vivre et à ceux qui, peu familiers du Carême et de la foi chrétienne, souhaitent le découvrir. Les différentes émissions proposées ont pour porte d’entrée cette année le thème de la sobriété.
La sobriété pourrait être le nouveau nom du jeûne, l’un des trois piliers du carême avec la prière et l’aumône. Si l’insistance est souvent portée sur le jeûne alimentaire, il faut sans doute l’entendre dans un sens plus large et le penser comme une recherche de sobriété dans tous les domaines de la vie. Vivre la sobriété résonne comme une invitation à une triple conversion: consommation, relation aux autres et au Tout Autre et partage.
Une triple conversion
Cette invitation à la sobriété est donc un beau défi dans une société qui pousse plutôt à la consommation et au « remplissage », mais qui prend aussi de plus en plus conscience des limites et de la nocivité de nos modes de vie pour la planète et de l’hypothèque qu’elle fait peser sur le futur.
Mais vivre la sobriété, c’est aussi faire l’expérience d’une dépossession, se rendre plus disponible, plus ouvert à autre chose, notamment à la relation avec les autres et avec Dieu, à l’intériorité.
Enfin, le choix de la sobriété nous rappelle que la satiété de notre époque ne concerne pas tout le monde, loin de là. Ce choix conduit de manière naturelle au partage. « La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie.» (Pape François, Laudato Si n°223)
Ci-dessous, quelques rendez-vous de cette programmation spéciale: