Le pape refuse la globalisation de l’indifférence


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Le pape refuse la globalisation de l’indifférence
Par Cath.ch
Publié le - Modifié le
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C'est à Lima qu'a pris fin le 22e voyage apostolique du pape François au Chili et au Pérou. Lors de sa dernière homélie, il a appelé chacun à être disciple missionnaire du Christ face à la globalisation de l’indifférence.

C’est un océan humain de 1,3 million de personnes qui s’est rassemblé sur les pistes de la base aérienne Las Palmas, pour être auprès du pape François. “Vive le Pape, vive l’Eglise catholique, vive le Pérou, vive le Christ !”, scandait la foule au passage de la papamobile, tout en agitant des drapeaux aux couleurs du Vatican et du Pérou.

Face à la souffrance et l’injustice quotidiennes, a reconnu le pontife dans son homélie, existe le ‘syndrome de Jonas’, c’est-à-dire la tentation de les fuir, de s’en cacher. “Alors, la ville devient un lieu d’indifférence, de personnes anonymes et sourdes vis-à-vis des autres. Nous devenons des être impersonnels au cœur insensible”, a regretté le pape en commentant la première lecture du jour. Confronté à l’injustice de la mort de saint Jean Baptiste, le Christ a eu une tout autre attitude, a relevé le successeur de Pierre : il a commencé à parcourir la Galilée pour semer le début de la plus grande espérance. L’annonce du Royaume de Dieu, qui par un effet de chaîne a traversé les siècles pour être désormais un antidote à la globalisation de l’indifférence. Chaque chrétien, a invité l’évêque de Rome, est invité à devenir un disciple missionnaire du Christ, à marcher à sa suite pour faire résonner ce ‘grand chuchotement’. Etre disciple de Jésus, a expliqué le pape, c’est répondre à l’avilissement par la fraternité et prêter attention à ceux enfouis sous le manteau de l’indifférence. Et notamment ceux lapidés par le grave péché de la corruption.

L’unité, condition de l’espérance

A la fin de la cérémonie, le pontife a remercié les autorités ecclésiastiques et civiles pour leur accueil. Il a également salué le travail silencieux et dévoué, comme des fourmis des volontaires. Aux yeux de François, le Pérou est une terre d’espérance, grâce, notamment à sa culture, sa biodiversité, ses jeunes. Ceux-ci, a-t-il demandé, ne doivent pas être déracinés, mais doivent à l’inverse recevoir la sagesse de leurs ancêtres pour marcher sur la voie de la sainteté. La meilleure manière de garder l’espérance, a conclu le pape, est de rester unis.

cath.ch


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