Les Grandes Conférences Catholiques ont invité Boris Cyrulnik pour parler du lien existant entre l’art et la résilience.
Neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste, Boris Cyrulnik est devenu célèbre pour avoir défini le concept de « résilience », à savoir la capacité pour une personne confrontée à des événements très graves et traumatisants, de mettre en jeu des mécanismes de défense lui permettant de « rebondir » dans la vie.
Cette personnalité habituée des médias sera à la tribune des Grandes Conférences Catholiques pour s’interroger sur les liens entre l’art et la résilience. Dans l’histoire de l’humanité, l’art est en effet apparu en même temps que la mort. De même, au cours de son développement, l’enfant éprouve le besoin d’art quand sa base de sécurité s’absente, spécialement quand il est confronté à un manque. Ce n’est d’ailleurs sans doute pas un hasard si l’on compte parmi les créateurs une proportion importante d’orphelins quand ces derniers n’ont pas été prisonniers du passé. Chez les adultes, l’art permet le contrôle des émotions.
Lundi 20 novembre 20h30 au Square-Brussels Meeting Centre. Infos: www.grandesconferences.be