C’est la dernière ligne droite pour nos chères petites têtes blondes. Une année de devoirs, de leçons, de bilans va bientôt prendre fin. Les enfants voient les vacances comme l’aboutissement d’un an de stress et de pression appliqués par l’enseignement. Alors chacun, grands et petits, se préparent à cette période de délassement mais beaucoup ne feront que rêver des paysages de cartes postales. Cette année encore, nous recevront de nombreuses demandes des familles et des services sociaux nous interpellant pour des situations difficiles. Mais l’objet de ces courriers est invariable, il s’agit d’offrir quelques jours d’insouciance à des enfants qui souffrent déjà toute l’année de la situation financière carencée de leurs parents. Ces moments de détente peuvent prendre différentes formes : un camp de vacances organisé, une plaine de jeux, des stages sportifs et/ou artistiques. Pour certains étudiants en échec scolaire, les parents nous solliciteront pour une intervention dans l’inscription à un programme de remédiation. Les vacances sont aussi une période délicate de l’année pour les pères et mères qui ont une activité professionnelle, car ils doivent pallier à l’absence des garderies.
Evidemment, la réalité quotidienne de ces familles ne va pas être bouleversée par cette intervention mais peut-on réellement nier à chacun quelques moments de sérénité surtout lorsqu’il s’agit d’enfants ?