Des nouvelles de Sévia, un village situé à 180km au Nord de Lomé la capitale du Togo. En 2006, un ancien professeur belge, M Schiltz découvre les lieux et perçoit les besoins de ces habitants. Avec l’aide de certains partenaires en Belgique et en Allemagne, il met sur pied différents projets de développement. Lors de sa dernière visite au Togo, en 2016, il constate que le dispensaire-maternité, qu’il avait contribué à équiper est toujours en activité bien que les tôles de la toiture doivent être traitées contre la rouille. A sa grande surprise, l’infirmière y mène des réunions d’information sur la contraception et qu’à la demande de plusieurs villageoises, elle a développé une campagne d’injection de progestatifs trimestrielle. Cela contribue à une meilleure gestion des naissances. Les panneaux photovoltaïques fournissent toujours l’éclairage à l’établissement scolaire et aux appartements des professeurs. Une centaine de nouveaux manuels scolaires ont été fournis aux élèves grâce aux dons. M Schiltz désire implanter plusieurs poteaux photo-solaires pour assurer également l’apport électrique dans les lieux de rassemblement des villageois, car au-delà de la convivialité c’est une question de sécurité. Une citerne de deux mille litres a été construite afin de récupérer les eaux de pluie. Le projet de la plantation de teck ne donne pas satisfaction, M Schiltz demande la collaboration de tout le village afin d’entretenir l’endroit. L’un de ses collaborateurs émet l’idée de produire un engrais grâce aux déjections animales pour enrichir la terre dans la plantation. L’autofinancement de l’établissement scolaire est loin d’être pérennisé. Les professeurs de terminale désirent emmener leurs élèves en sortie pédagogique mais cela demande un effort logistique et financier que l’établissement ne peut encore se permettre. Au Togo, à Sévia, il faut encore lutter tous les jours pour que le village ne soit plus plongé dans le noir. (Appel 13)