Amnesty international a publié son rapport annuel ce mercredi 22 février 2017. Dans ce document de 504 pages, l’ONG lance un cri d’alarme à l’échelle mondiale en pointant du doigt la multiplication des atteintes aux droits de l’Homme par des gouvernements ou des groupes armés.
D’après Amnesty international, des crimes de guerre ont été perpétrés dans 23 pays en 2016, dénonce l’ONG. Par ailleurs, trente-six Etats ont violé les règles internationales « en renvoyant illégalement des réfugiés dans leur pays où leurs droits étaient menacés« .
Donald Trump aux USA, Viktor Orban en Hongrie, Recep Tayyip Erdogan en Turquie ou Rodrigo Duterte aux Philippines: le rapport dénonce également des discours politiques « toxiques » de peur et de rejet, qui « diabolisent » certains groupes de personnes. Des paroles accompagnées de décisions politiques excluantes, comme le récent décret anti-immigration du nouveau président américain.
Toujours selon le rapport d’Amnesty, ces responsables « s’acharnent sur des groupes entiers de population, les désignent comme boucs émissaires et propagent l’idée selon laquelle certaines personnes sont moins humaines que d’autres« , visant en particulier les réfugiés.
L’ONG craint un « effet domino » de ce repli identitaire de certains dirigeants et en appelle à un sursaut citoyen contre la peur et la haine.
Source: Radio Vatican