Les musulmans ne veulent pas vider l’Orient de ses chrétiens


Partager
Les musulmans ne veulent pas vider l’Orient de ses chrétiens
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
2 min

(Photo : Maurice Page, via cath.ch)

(Photo: Maurice Page, via cath.ch)

Les musulmans ne veulent pas vider l’Orient de ses chrétiens, affirme le patriarche maronite libanais Béchara Raï. "Les musulmans tiennent autant que les chrétiens à la présence de ces derniers au Moyen-Orient", a déclaré le patriarche maronite libanais Béchara Raï, lors de sa visite à la Conférence des évêques de France à Paris, rapporte le quotidien libanais "L'Orient-Le Jour".

Le chef de l'Eglise maronite, qui a visité la France du 7 au 11 mai 2016, a été accueilli dans la salle de la Conférence des évêques de France par Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris. A cette occasion, Mgr Béchara Raï, a réfuté l'allégation selon laquelle les musulmans voudraient vider la région de ses chrétiens. Il a appelé à faire une distinction entre musulmans et terroristes, "que rien ne lie".

Le patriarche demande la cessation du soutien aux terroristes

Lors de sa visite à Paris, Mgr Raï a déclaré que "dans leur esprit citoyen, les vrais musulmans sont attachés au partenariat et à la coexistence avec les chrétiens". Le patriarche maronite a également exhorté les pays qui soutiennent les extrémistes à mettre fin à cet appui "pour que les organisations terroristes cessent de commettre des crimes contre l'humanité". Il a confié qu'il prie tous les jours "pour que les intégristes reviennent à Dieu et à leur humanité perdue contre une poignée d'argent ou de promesses mensongères et irréalisables".

Mgr Raï a estimé que les crises régionales avaient un impact négatif sur le Liban. Selon le quotidien libanais, le patriarche maronite a appelé à "mettre le pays à l'écart des conflits et des axes régionaux et internationaux", estimant que le Liban, "exemple de la rencontre des religions et des cultures, ne peut continuer à payer les pots cassés toutes les fois qu'un régime est ébranlé ou qu'une crise éclate".

Le Liban "ne peut continuer à payer les pots cassés"

Parlant des conséquences négatives de l'afflux des réfugiés syriens au Liban, le cardinal libanais a ajouté que la poursuite de la guerre expose le Liban à un danger permanent, notamment aux plans économique, sécuritaire, politique et social, en mettant l'accent sur la nécessité de résoudre les conflits par des moyens pacifiques et politiques. (...)

Lire la suite de l'article

MK/JB (cath.ch)

Catégorie : Non classé

Dans la même catégorie